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Marie, Mère de l'Eglise, ne peut être assez louée!

Introduction au parcours Le rôle de la Vierge Marie dans le Salut des Hommes. Cinquante ans après le Concile Vatican II et la proclamation de Marie Mère de l'Eglise par le pape Paul VI, une présentation des objectifs du Concile dans le domaine de la théologie mariale devient plus accessible grâce au travail des théologiens et au magistère de Jean-Paul II.



Marie ne peut être assez louée ( Luther)

Marie, Mère de l'Eglise, ne peut être assez louée!
Que la Sainte Vierge ait joué un rôle éminent dans le salut des hommes, voilà qui n’a jamais été contesté au sein de l’Eglise catholique. Que cette histoire du salut se joue actuellement dans chacune de nos âmes et qu’en conséquent la dévotion mariale soit une nécessité, voilà ce que tous les papes contemporains n’ont cessé de nous rapeller depuis plus de cinquante années. Le fondateur même du protestantisme, Martin Luther, écrit en 1533, que pour cette raison " la créature Marie ne peut être assez louée" ( cité par R. LAURENTIN, la Vierge et le concile, Paris Lethielleux, 1965, p27).

Pour ceux qui désirent approfondir la relation entre les propos de Luther sur Marie et la doctrine catholique, cliquez : http://www.mariedenazareth.com/1256...

Le problème des titres donnés à Marie

Toutefois, l’histoire de l’Eglise montre qu’il n’est jamais facile de donner officiellement un titre à la Vierge Marie. Quand le Pape Paul VI promulgua solennellement la constitution dogmatique Lumen Gentium, dont le dernier chapître consacré à la Vierge Marie y avait été intégré non sans d’âpres négociations, (un grand nombre de Pères désirant initialement qu’il y ait un texte distinct traitant du rôle de la Vierge Marie pour que l’importance de celui-ci et la place même de la Mère de Dieu ne s’en trouvent pas minimisés,) il en profita pour proclamer " Marie Mère de l’Eglise, c’est-à-dire de tout le peuple de Dieu, aussi bien des fidèles que des pasteurs". Cette proclamation ne souleva pas l’enthousiasme unanime des pères conciliaires et, si elle fut accueillie avec joie en Italie, Espagne, Pologne, le moins qu’on puisse dire est que l’accueil fut réservé dans les milieux catholiques de l’époque en de nombreux pays : l’auteur de ces lignes en a une claire mémoire !

A l’époque de la préparation du concile Vatican II, quelques centaines de Pères souhaitaient une nouvelle définition dogmatique concernant la Vierge Marie et certains proposaient précisément des titres divers, tels que corédemptrice ou des définitions du rôle de Marie par exemple dans la médiation ou la maternité spirituelle. Mais ils n’eurent que peu de succès pour des raisons théologiques. Il fallait attendre le Magistère de Jean-Paul II qui développa tous les points encore imprécis dans la conscience catholique du coup de génie de vatican II et de Paul VI : montrer la place de Marie dans l'économie du salut, toute relative à son divin Fils et tirer les conséquences théologiques profondes de son titre de Mère de l'Eglise. Nous conseillons, pour mieux comprendre, de lire le livre du père Jean-Michel Garrigues, l'Epouse du Dieu Vivant,( editions Parole et Silence, 2000) explication claire de la constitution Lumen Gentium et de la place de Marie dans le salut des hommes. Ou de lire le présent parcours !

Père Y. Bonnet

Pour lire le texte de la proclamation de Marie, Mère de l’Eglise : cliquez http://www.mariedenazareth.com/6154...
Pour découvrir la pensée de Jean-Paul II sur la proclamation de Marie, Mère de l'Eglise.

Présentation du livre L'Epouse du Dieu Vivant :

" En montrant Marie comme la perfection du mystère de l'Eglise, le Concile Vatican Il a permis un nouveau développement de la doctrine mariale, que ce livre constate dans l'enseignement de Jean-Paul II. Paul VI en avait donné la clé dans le discours par lequel il promulguait Lumen Gentium : Marie est la Mère de l'Église par la pleine fécondité de sa sainteté personnelle. " La plénitude de la réponse sponsale de Marie au Dieu-Trinité, dans la foi, l'espérance et la charité, entraîne maternellement tous les hommes rachetés vers la sainteté et les unit, à travers l'espace et le temps, dans la personnalité mystique de l'Eglise. " En nous donnant à contempler Marie comme plénitude trinitaire de l'Eglise, Jean-Miguel Garrigues nous invite à nous pencher sur la sainteté comme finalité de la vie de l'Eglise, sur le sacerdoce baptismal de tous les fidèles, sur les incidences œcuméniques de l'identité mariale de l'Eglise et sur la vocation de la femme dans le dessein de Dieu. " 
Le 8 décembre 1981, le pape Jean Paul II bénit une reproduction de "Mater Ecclesiae" (Marie mère de l'Eglise), placée au-dessus de la place saint Pierre de Rome.
Le 8 décembre 1981, le pape Jean Paul II bénit une reproduction de "Mater Ecclesiae" (Marie mère de l'Eglise), placée au-dessus de la place saint Pierre de Rome.

Lundi 19 Avril 2010
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