PATRON DE L’ÉGLISE DE NOTRE TEMPS, SAINT JOSEPH l’Eglise , après la Vierge Sainte ton épouse, t’a toujours tenu en honneur, et a toujours recouru de préférence à toi dans les difficultés,
Fidèle Serviteur, en raison de la très haute dignité qui t’a été accordée par Dieu, couvre l’Eglise maintenant de ton Céleste patronage ;
Comme tu fus le défenseur légitime et naturel de la maison divine, défends aujourd’hui l’Eglise de Jésus Christ. Soutiens-la dans ses efforts redoublés d’évangélisation du monde et de nouvelle évangélisation des pays et des nations ; par ta protection efficace et ton exemple insigne, obtiens pour l’Eglise une particulière force d’en haut.
Ton exécution fidèle des commandements de Dieu, ton écoute religieuse de la Parole nous apprennent la disponibilité absolue à servir fidèlement la volonté salvifique de Dieu révélée en Jésus.
En toi les vertus évangéliques véritables resplendissent. Saint Joseph, modèle d’obéissance incarnée proposé à toute la communauté humaine, quelles que soient les tâches et l’état de vie de chaque fidèle, accorde à chacun une collaboration fidèle à l’oeuvre du Salut, un coeur sans partage, la justice et la sainteté.
Nous implorons ta protection par l’affection qui t’unit à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu. Le Seigneur te confia la garde de ses trésors les plus précieux, nous te recommandons les époux, les parents, ceux qui vivent du travail de leurs mains ou de tout autre travail, les personnes appelées à la vie contemplative comme celle appelée à l’apostolat.
Homme Juste qui portait en toi le patrimoine de l’ancienne alliance, tu as été introduit dans le commencement de l’Alliance nouvelle et éternelle en Jésus Christ. Indique-nous les chemins de cette alliance salvifique, obtiens à l’Eglise et au monde, comme à chacun de nous, la bénédiction du Père et du Fils et du Saint-Esprit ! Amen,
JEAN-PAUL II,
texte d’après Redemptoris Custos, dernier paragraphe ;
. Depuis lors, l'Église, comme je l'ai rappelé au début, implore la protection de Joseph « par l'affection qui 1'a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu » et elle lui confie tous ses soućis, en raison notamment des menaces qui pèsent sur la famille humaine. Aujourd'hui encore, nous avons de nombreux motifs pour prier de la même manière: « Préserve-nous, ő Père très aimant, de toute souillure d'erreur et de corruption...; sois-nous propice et assiste-nous du haut du ciel, dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres...; et de même que tu as arraché autrefois l'Enfant Jésus au péril de la mort, défends aujourd'hui la sainte Église de Dieu des embûches de l'ennemi et de toute adversité (49) ». Aujourd'hui encore, nous avons des motifs permanents de recommander chaque personne à saint Joseph. 32. Je souhaite vivement que la présente évocation de la figure de Joseph renouvelle en nous aussi les accents de prière que mon prédécesseur, il y a un siècle, recommanda d'élever vers lui. Il est certain, en effet, que cette prière et la figure même de Joseph ont acquis un renouveau d'actualité pour 1'Eglise de notre temps, en rapport avec le nouveau millénaire chrétien. Le Concile Vatican II nous a encore une fois tous sensibilisés aux « merveilles de Dieu », à « l'économie du salut » dont Joseph fut particulièrement le ministre. En nous recommandant donc à la protection de celui à qui Dieu même « confia la garde de ses trésors les plus précieux et les plus grands (50) », nous apprenons de lui, en même temps, à servir « l'économie du salut ». Que saint Joseph devienne pour tous un maître singulier dans le service de la mission salvifique du Christ qui nous incombe à tous et à chacun dans l'Église: aux époux, aux parents, à ceux qui vivent du travail de leurs mains ou de tout autre travail, aux personnes appelées à vie contemplative comme à celles qui sont appelées à l'apostolat. L'homme juste, qui portait en lui tout le patrimoine de l'Ancienne Alliance, a été aussi introduit dans le « commencement » de l'Alliance nouvelle et éternelle en Jésus Christ. Qu'il nous indique les chemins de cette Alliance salvifique au seuil du prochain millénaire ou doit se poursuivre et se développer la « plénitude du temps » propre au mystère ineffable l'Incarnation du Verbe! Que saint Joseph obtienne à l'Église et au monde, comme à chacun de nous, la bénédiction du Père et du Fils et du Saint- Esprit!
Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 15 août 1989, solennité de l'Assomption de la Vierge Marie, en la onzième année de mon pontificat.