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Marie, la Miséricorde et le Pardon, Père Livragne.

Le père Livragne, prêtre de l’Oratoire, nous fait contempler Marie au pied de la Croix, pour nous faire comprendre le rôle et l’intercession de Marie, Mère de Miséricorde.


 

La grande supplication de Marie.

1) Cri du Fils au Père des Miséricordes ;

et c’est alors que jaillit le cri suppliant :
 " Père, pardonne-leur !"
 qu’accueille et contmple cotre coeur.
 Marie, vous écoutez la supplication du Fils tout obéissant
 au Père tout-puissant
 dans l’Esprit tout unissant.

 Mon Fils, mon coeur immaculé ne fait qu’un avec le tien,
 je prie le Pèr pour tes bourreaux,
 j’apprends que ton Coeur refuserait mes larmes sur Toi,
 oh, filles de Jerusalem !)
 si je n’étais avec Toi, comme Toi, en Toi,
 suppliante au Père pour ceux
 qui te crucifient.

 Ta parole crucifiée entraîne ma maternité,
 la fait devenir cri de miséricorde à jamais….
 Ô Fils, tu me trnsformes, là, au Golgotha
 en Mère de la Miséricorde.
 Désormais,
 Ta parole fait de moi l’universelle Médiatrice permanente,
 Médiatrice du Pardon :
 Disposer le Père à pardonner les hommes
 disposer les hommes à recevoir le pardon du Père,
 ceci est ma tâche désormais,
 cette parole relance plus loin ma mission.

La religion de l’absolution des péchés

cette parole en croix fonde à jamais la religion nouvelle et eternelle, celle que Tu es venu enseigner aux pauvres hommes.

 La Religion de l’amour universel :
 tu aimeras tout homme ton frère…

 La religion de l’amour des ennemis :
 ton prochain c’est même ton bourreau,
 même celui de ton fils ou de ta mère…
 là commence l’amour chrétien,
 le nouvel amour,
 obligatoire pour l’homme religieux.

 La religion du pardon inlassable et sans mesure :
 septante fois sept fois la même faute au même pécheur
 joue gauche tendue après la droite…

 La religion de l’amour jusqu’au bout :
 l’amour jusqu’à la fin,
 où le père et la mère pardonnent ensemble
 à l’assassin de leur enfant,
 au moment même du meurtre
 et sur sa demande expresse ( Maria Goretti)

 La religion de l’amour qui ne jusge jamais :
 même du haut de la Croix
 ceux-là même qui regardent celui qu’ils ont crucifié…

 La religion de l’amour impossible :
 avec les seules forces naturelles du coeur et de la volonté.

 La religion de l’amour tout surnaturel : la Charité,
 amour d’après la Redemption accomplie
 qui seule, le rend possible aux coeurs humains
 indignes par nature,
 capables par grâce.

 Cette parole n’enseigne plus de mots, mais de vie,
 de fait, de sang.
 Tes mots deviennent Ta vie, Seigneur en croix
 à jamais l’Evangile est le livre de Ta vie,
 pour devenir le livre de notre vie…de chrétiens.

 Ta croix scelle ton Evangile,
 Ton sang signe ton grand commandement,
 ta loi de charité :
 donner sa vie pour,
 jamais contre.
 tu donnes ta puissance, ton sang, ta personne, ta vie,
 pour…toujours, pour…jamais contre,
 même et surtout envers les méchants.

 Tu n’as de puissance que pour aimer,
 puisque tu es Dieu.
 Bien infiniement plus :
 Tu ne te sers de ta puissance sur le coeur offensé du Père,
 du Père tout puissant,
 Que pour implorer l’universel pardon,
 non pas pour lui demander des égions d’anges
 contre tes bourreaux.

 Tu es le Fils du Père des Miséricordes
 Et je suis la mère de ce Fils.

La Mère des Miséricordes

 Les paroles de ta Croix achèvent de me faire.
 c’est bien cela que j’avais demandé à l’Ange :
 "Qu’il me soit fait selon la Parole de Dieu."
 Que je sois faite par les paroles du Puissant.

 Combien j’achève de devenir par les paroles de ta Croix !
 Elles me christianisent,
 elles me maternisent
 jusqu’au bout.
 L’humble servante devient la mère de la Miséricorde.
 c’est ta croix qui consomme la transformation
 de ma personne et de ma vie,
 par le pouvoir efficace de ta parole( c’est ta part),
 par l’assimilation de ma contemplation( c’est ma part).

 Je deviens la mère du " Voici l’agneau de Dieu"
 dont le sang, venu du mien,
 efface le péché du monde ;
 J’ai enfanté le demandeur au Père du pardon des enfants.

 Père dont j’ai enfanté le Fils,
 pardonne-leur !
 Je veux te les enfanter tous
 tes innombrables fils.

Joseph Livragne, Ne Voyait-il pas l’Invisible, éditions Magnificat, p 140 à 143.

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Lundi 1 Mars 2010
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