Un motu proprio, cadeau de Benoît XVI à l'Eglise
Allégorie de la Charité qui donne.
Dans ce texte théologique et législatif, Intima Ecclesiae Natura, qui vient de la volonté directe du pape constatant qu'il y a un plus grand bien à faire et écoutant les remontées de ceux qui agissent dans le domaine des actions caritatives innombrables de l'Eglise, Benoît XVI fait un cadeau inestimable à l'Eglise.
En effet, il s'agit d'une véritable réforme.
Quand fait-on des réformes dans l'Eglise ? quand des abus méritent d'être corrigés.
Or, depuis quelques décennies, on assiste à un accroissement considérable des actions et oeuvres caritatives menées...dans le désordre, organisées sans références stables juridiques, livrées à l'incompétence, à la malhonnêté et aux dérives en l'absence de droit.
Le Pape remarque donc qu'il y a un vide juridique dans le droit canon : les évêques ne sont pas assez dotés de moyens pour rétablir le droit de fidèles, quand une oeuvre dévie. Benoît XVI donne aux évêques, par cette réforme d'une partie du droit canon, un pouvoir précis et efficace, bien dans la ligne de la décentralisation voulue par Vatican II.
En effet, il s'agit d'une véritable réforme.
Quand fait-on des réformes dans l'Eglise ? quand des abus méritent d'être corrigés.
Or, depuis quelques décennies, on assiste à un accroissement considérable des actions et oeuvres caritatives menées...dans le désordre, organisées sans références stables juridiques, livrées à l'incompétence, à la malhonnêté et aux dérives en l'absence de droit.
Le Pape remarque donc qu'il y a un vide juridique dans le droit canon : les évêques ne sont pas assez dotés de moyens pour rétablir le droit de fidèles, quand une oeuvre dévie. Benoît XVI donne aux évêques, par cette réforme d'une partie du droit canon, un pouvoir précis et efficace, bien dans la ligne de la décentralisation voulue par Vatican II.
Finies les approximations ou les erreurs doctrinales, les détournements d'oeuvres catholiques à d'autres fins....
Désormais, les évêques pourront exercer leur responsabilité et protéger les oeuvres de dérives. Le motu proprio rappelle le lien avec la loi civile et rend l'évêque responsable devant aussi bien la loi de l'Eglise que la loi civile s'il ne vérifie pas ce qui se passe dans les oeuvres caritatives de son diocèse. Pour cela, il est aidé d'un bureau diocésain devant rassembler des compétences indispensables ( économes et comptables, juristes, canonistes, théologiens) et d'un lieu de recours, d'appel et de vérification : le conseil Pontifical Cor Unum, lequel devient le garant de l'application de cette partie de la loi ecclésiale.
L'enjeu de cette partie de la réforme vise plusieurs points : éviter les scandales financiers, les dérives doctrinales qui choquent les fidèles et les détournent de l'Eglise, les abus de pouvoir dus à l'absence d'instance de contrôle extérieur. Désormais, le Conseil Pontifical Cor Unum devient aussi une instance d'appel en cas de litige interne.
L'enjeu de cette partie de la réforme vise plusieurs points : éviter les scandales financiers, les dérives doctrinales qui choquent les fidèles et les détournent de l'Eglise, les abus de pouvoir dus à l'absence d'instance de contrôle extérieur. Désormais, le Conseil Pontifical Cor Unum devient aussi une instance d'appel en cas de litige interne.
Le fléau du délit d'initiés et du clientélisme dans les oeuvres caritatives.
Ainsi, les moyens détournés de s'enrichir en détournant les fonds et l'esprit d'une oeuvre caritative pourront être soumis à la vérification d'une instance autonome et extérieure. Notammment, le document précise une obligation salutaire : les salaires devront être équiparés aux salaires de fonctions civiles équivalentes. Les " bureaux" ou " fonctions" rémunérées honorifiques ou résultants de " délits d'initiés"( l'information caritative interne mêle les arrangements et les " clientélismes divers" aux bienfaits réels procurés pa rles oeuvres) ne seront plus possibles. On pense aux oeuvres mal gérées ou gérées en fonction des " fournisseurs de service" amis, d'amis, en dépit des compétences nécessaires, des dîplomes indispensables, et du désinteressement fondamental dont doit témoigner l'action caritative catholique.
On sait que certaines oeuvres vont devoir revoir leur fonctionnement plus ou moins occulte ou incontrôlé...bienfait rétro-actif des scandales récents dans lesquels Rome a dû mettre de l'ordre ?....Désormais, les fidèles pourront choisir en connaissance de cause en regardant si l'application du motu proprio Intima Ecclesiae Natura est faite sérieusement...
L'importance de ce motu proprio et surtout de son application à venir devrait provoquer un assainissement non négligeable dans la vie associative caritative, dans la clarté des relations avec l'évêque et permettre un immense essor des oeuvres caritatives ecclésiales vraiment fondées sur l'Evangile. Ainsi, ces dispositions font-elles partie de la nouvelle évangélisation. Merci Benoît XVI !
On sait que certaines oeuvres vont devoir revoir leur fonctionnement plus ou moins occulte ou incontrôlé...bienfait rétro-actif des scandales récents dans lesquels Rome a dû mettre de l'ordre ?....Désormais, les fidèles pourront choisir en connaissance de cause en regardant si l'application du motu proprio Intima Ecclesiae Natura est faite sérieusement...
L'importance de ce motu proprio et surtout de son application à venir devrait provoquer un assainissement non négligeable dans la vie associative caritative, dans la clarté des relations avec l'évêque et permettre un immense essor des oeuvres caritatives ecclésiales vraiment fondées sur l'Evangile. Ainsi, ces dispositions font-elles partie de la nouvelle évangélisation. Merci Benoît XVI !
Saint Martin, évêque de Tour, allégorie de la charité pastorale.