Aimer Saint Joseph
Une amie m'a mise de très bonne humeur en ce début de Semaine Sainte, en me racontant tout ce qui va bien dans sa vie après une période longue et ardue : un nouveau travail, un mari aimant, un logement sympa, un bon groupe d'amis ( nous étions tous autour d'une truffade, je vous recommande!)....et dans son élan, elle ajoute :
-Oui, je dois faire attention, car si je dis tout ce que le Seigneur fait de bien pour moi en ce moment, je peux parfois percevoir une pointe d'envie chez les autres...je remercie surtout le Seigneur : c'est la chance de la présence dans ma vie..."
Truffade et vin blanc aidant, j'ai cru devoir rectifier ce que j'ai pris pour une contrepèterie :
" Tu veux dire la présence de la chance dans ta vie ?"
Elle n'a pas relevé, mais cela m'a donné deux points de réflexion, disons trois :
1) Ne pas se baser sur le vin blanc et la truffade pour faire de la philosophie chrétienne....
2) La louange qui revient à Dieu revient toujours à Dieu...et non pas à la chance. C'est moi qui avais mal compris la profondeur de ce qui m'était dit !
3) Quand nous recevons beaucoup de bienfaits ( truffade et amitié y compris) de la part de Dieu, il faut savoir le partager, et il faut aussi s'attendre parfois à ce que cela suscite un brin d'envie, même si ce n'est pas le but. La louange est faite pour réveiller la Foi quand justement cela n'est pas si facile, et quand la Croix ne semble pas si transparente et que nos doutes la rendent opaque....
Donc, ce dont il était question, c'était non pas la présence de la chance, possibilité plausible mais païenne : avez-vous remarqué comme celui qui se ferme au surnaturel invoquera justement le hasard, la chance, surtout d'ailleurs dans la vie du Chrétien qui rend témoignage à son Dieu et à ses bénédictions...Il arrive même que des grâces de Dieu évidentes soient maquillées en compliment/flatterie du genre " c'est le résultat de tes efforts"( Pour la place de l'effort dans la philo chrétienne, voir un cours complet sur le pélagianisme, mouvement fort opposé à la truffade et à l'amitié)....Non, il s'agissait bien de cette particularité chrétienne : la chance de la Présence dans une vie chrétienne, de Celui qui Est, qui était et qui vient !
Buiss'Ardent
-Oui, je dois faire attention, car si je dis tout ce que le Seigneur fait de bien pour moi en ce moment, je peux parfois percevoir une pointe d'envie chez les autres...je remercie surtout le Seigneur : c'est la chance de la présence dans ma vie..."
Truffade et vin blanc aidant, j'ai cru devoir rectifier ce que j'ai pris pour une contrepèterie :
" Tu veux dire la présence de la chance dans ta vie ?"
Elle n'a pas relevé, mais cela m'a donné deux points de réflexion, disons trois :
1) Ne pas se baser sur le vin blanc et la truffade pour faire de la philosophie chrétienne....
2) La louange qui revient à Dieu revient toujours à Dieu...et non pas à la chance. C'est moi qui avais mal compris la profondeur de ce qui m'était dit !
3) Quand nous recevons beaucoup de bienfaits ( truffade et amitié y compris) de la part de Dieu, il faut savoir le partager, et il faut aussi s'attendre parfois à ce que cela suscite un brin d'envie, même si ce n'est pas le but. La louange est faite pour réveiller la Foi quand justement cela n'est pas si facile, et quand la Croix ne semble pas si transparente et que nos doutes la rendent opaque....
Donc, ce dont il était question, c'était non pas la présence de la chance, possibilité plausible mais païenne : avez-vous remarqué comme celui qui se ferme au surnaturel invoquera justement le hasard, la chance, surtout d'ailleurs dans la vie du Chrétien qui rend témoignage à son Dieu et à ses bénédictions...Il arrive même que des grâces de Dieu évidentes soient maquillées en compliment/flatterie du genre " c'est le résultat de tes efforts"( Pour la place de l'effort dans la philo chrétienne, voir un cours complet sur le pélagianisme, mouvement fort opposé à la truffade et à l'amitié)....Non, il s'agissait bien de cette particularité chrétienne : la chance de la Présence dans une vie chrétienne, de Celui qui Est, qui était et qui vient !
Buiss'Ardent
Saint Carême et quatrième âge