Un sanctuaire quelque part en France...peut-être un de ces lieux ciblés pour attentats, déjoués par les Anges gardiens, par nos temps troublés. Car dans ces lieux, les conversions jouxtent les conversations ouvertes, et au fil des jours et des rencontres, il s'y passe des merveilles invisibles pour les yeux, ou presque...
Un petit peu m'en a été montré discrètement. Donc, un sanctuaire marial. Et une équipe d'accueil vraiment accueillante. Un prêtre debout à l'entrée presque tout le temps, en aube, facilement repérable : passez la porte, il est juste en face de vous près d'une table sur laquelle se trouvent des évangiles dans toutes les langues.
Evangile en chinois ou en turc, ou en russe...cette petite table mondialisée sans twitts ré-évangélise comme on re-twitte. Non stop. Avec ou sans son prêtre à côté, mais enfin, c'est lui et l'équipe qui renouvellent le stock de petits livrets : on leur en apporte par des biais invraisemblables, des dons mystérieux, un trafic incessant.
Mais il y a plus.
Il y a une grâce.
Par exemple, ces Turcs qui demandent des Evangiles dans leur langue pile au moment où il y a des évangiles en turc offerts par on ne sait qui.
Ces Chinois qui viennent là et discutent autour de la table avec le prêtre, et emportent leur évangile...mais ne restent pas anonymes : un humble réseau qui circulent...
Il y a une grâce, visible pour les étrangers, invisible pour les humbles ouvriers à la vigne. C'est l'un d'entre eux qui le le disait, dans un moment de surprise, un instant où il voyait au-delà du quotidien. Est-ce vraiment normal que tant d'évangiles partent de cette table et y arrivent, en fonction de l'offre céleste et de la demande terrestre? Que les Turcs de l'autre jour se soient retournés comme aimantés, pile sur" la table aux évangiles" qui se trouvait dans leur dos, sans qu'on leur dise rien?
Quant il y a une grâce, ce que nous faisons " colle" à la fois au ciel et à la terre. Quand il n'y a pas de grâce, l'apparence est la même : sanctuaire, tables, évangiles, prêtres, accueil...et pas de fruits, pas d'esprit, pas de charité. Quand la grâce est là, les mêmes efforts donnent des résultats bizarres et surprenants pour notre esprit rationnel. Des gens prennent des évangiles, des Musulmans entrent dans des Sanctuaires chrétiens et ressortent avec un évangile, des Chinois du Parti emportent ce même évangile sur leur coeur, une table surchargée de petits livres somme toute anodins d'apparence attire les gens plus que les mosaïques et les vitraux resplendissants pourtant. Sur le terrain, loin des catastrophes annoncées réelles ou amplifiées, ce qui se passent est l'inverse de la catastrophe : les chercheurs trouvent!
Parce qu'il y a une grâce, et que par elle les évangiles partent comme des petit pains, et le travail de ceux qui accueillent et prient, et offrent leur temps et sont là, debout, dès qu'ils ont un instant, pour évangéliser ( je les connais, ils y mettent du leur, alors la Grâce y met du sien!), par elle ce travail devient fructueux.
De quoi demander qu'il y ait aussi une grâce dans ce que nous faisons, n'est-ce pas? Mais il est bon de ne pas voir pour soi ce genre de chose, sinon on en tirerait de l'orgueil, pire, du profit. Mais c'est bon et encourageant de voir la Grâce à l'oeuvre au moins chez les autres et d'espérer que parfois, dans notre dos, les évangiles partent comme des petits pains, un peu aussi grâce à nous.
Buiss'Ardent
Un petit peu m'en a été montré discrètement. Donc, un sanctuaire marial. Et une équipe d'accueil vraiment accueillante. Un prêtre debout à l'entrée presque tout le temps, en aube, facilement repérable : passez la porte, il est juste en face de vous près d'une table sur laquelle se trouvent des évangiles dans toutes les langues.
Evangile en chinois ou en turc, ou en russe...cette petite table mondialisée sans twitts ré-évangélise comme on re-twitte. Non stop. Avec ou sans son prêtre à côté, mais enfin, c'est lui et l'équipe qui renouvellent le stock de petits livrets : on leur en apporte par des biais invraisemblables, des dons mystérieux, un trafic incessant.
Mais il y a plus.
Il y a une grâce.
Par exemple, ces Turcs qui demandent des Evangiles dans leur langue pile au moment où il y a des évangiles en turc offerts par on ne sait qui.
Ces Chinois qui viennent là et discutent autour de la table avec le prêtre, et emportent leur évangile...mais ne restent pas anonymes : un humble réseau qui circulent...
Il y a une grâce, visible pour les étrangers, invisible pour les humbles ouvriers à la vigne. C'est l'un d'entre eux qui le le disait, dans un moment de surprise, un instant où il voyait au-delà du quotidien. Est-ce vraiment normal que tant d'évangiles partent de cette table et y arrivent, en fonction de l'offre céleste et de la demande terrestre? Que les Turcs de l'autre jour se soient retournés comme aimantés, pile sur" la table aux évangiles" qui se trouvait dans leur dos, sans qu'on leur dise rien?
Quant il y a une grâce, ce que nous faisons " colle" à la fois au ciel et à la terre. Quand il n'y a pas de grâce, l'apparence est la même : sanctuaire, tables, évangiles, prêtres, accueil...et pas de fruits, pas d'esprit, pas de charité. Quand la grâce est là, les mêmes efforts donnent des résultats bizarres et surprenants pour notre esprit rationnel. Des gens prennent des évangiles, des Musulmans entrent dans des Sanctuaires chrétiens et ressortent avec un évangile, des Chinois du Parti emportent ce même évangile sur leur coeur, une table surchargée de petits livres somme toute anodins d'apparence attire les gens plus que les mosaïques et les vitraux resplendissants pourtant. Sur le terrain, loin des catastrophes annoncées réelles ou amplifiées, ce qui se passent est l'inverse de la catastrophe : les chercheurs trouvent!
Parce qu'il y a une grâce, et que par elle les évangiles partent comme des petit pains, et le travail de ceux qui accueillent et prient, et offrent leur temps et sont là, debout, dès qu'ils ont un instant, pour évangéliser ( je les connais, ils y mettent du leur, alors la Grâce y met du sien!), par elle ce travail devient fructueux.
De quoi demander qu'il y ait aussi une grâce dans ce que nous faisons, n'est-ce pas? Mais il est bon de ne pas voir pour soi ce genre de chose, sinon on en tirerait de l'orgueil, pire, du profit. Mais c'est bon et encourageant de voir la Grâce à l'oeuvre au moins chez les autres et d'espérer que parfois, dans notre dos, les évangiles partent comme des petits pains, un peu aussi grâce à nous.
Buiss'Ardent