Ces religieuses qui ont servi toute leur vie et que nous oublions dans leur maison de retraite...
Manque de vocations ? Je pense à ces religieuses admirables qui nous ont servi directement ou indirectement toute leur vie, nous les familles , les laïcs, les enfants que nous étions au catéchisme, à l'école, à la cantine...Ma mémoire, comme la vôtre se tourne avec reconnaissance vers les soeurs Thérèse de nos villages...la mienne se levait à 4 heures du matin pour allumer le poêle à bois de la classe du village ! Et nous trouvions la classe bien chaude, ainsi que la poignée de main du matin bien chaleureuse : " Bonjour, ma soeur!" Elle faisait partie du quotidien de la France des villages....
Mais que sont-elles devenues? Soeur Thérèse est partie dans une ville s'occuper d'un grand établissement....je suis allée la voir..perdue dans son grand bureau et les longs couloirs, toujours au service. C'était les années 80 et le début de la déshumanisation scolaire et sociale par la démeusure des structures. J'étais trop jeune pour comprendre que ces femmes admirables seraient noyées dans l'anonymat. On les a effacées de notre paysage, de notre culture, presque cachées....
Cet anonymat est allé si loin qu'aujourd'hui, nous ne savons pas le nom des religieuses qui vieillissent oubliées et abandonnées dans des maisons de retraites confortables et...isolées. Même les membres de leur congrégation ne peuvent trouver le temps d'aller les visiter ? L'activité l'aurait-elle emporté sur la charité fraternelle ? Les enfants du catéchisme ont-ils oublié, outre le chemin du caté et de l'Eglise, celui du coeur ?
Si pour l'année de la vie consacrée, nous allions un peu dans ces maison de retraite Nazareth et autres, aux couloirs bien trop vides de visites? Si la Présentation, fête de la vie consacrée, devenait aussi la Visitation? Si ses yeux ridés, ces mémoires pleines de rires d'enfants accompagnés, de familles soutenues, de vêtements distribués, de services discrets rendus, d'éducation affectueuse et ferme, de prière gratuite, de dévouement secret, si ces visages de religieuses, de religieux âgés, s'éclairaient de sourires et d'évocations de souvenirs communs, cette année de la vie consacrée porterait déjà le beau fruit du réveil de la reconnaissance dans le coeur du peuple chrétien ! Et comme tout est lié, de là renaîtraient de belles vocations à la vie consacrée religieuse....
Je vous laisse et vais voir mes vieilles amies religieuses dans la maison de retraite du coin, et vous souhaite d'avoir la grâce d'en faire autant!
Buiss'Ardent
PS : un dernier souhait : si quelqu'un pouvait suggérer un tweet au pape François sur le devoir d'amour d'aller visiter les consacré(e)s religieu(x)ses dans leur maison de retraite afin d'apporter leur sourire aux périphéries du monde!
Mais que sont-elles devenues? Soeur Thérèse est partie dans une ville s'occuper d'un grand établissement....je suis allée la voir..perdue dans son grand bureau et les longs couloirs, toujours au service. C'était les années 80 et le début de la déshumanisation scolaire et sociale par la démeusure des structures. J'étais trop jeune pour comprendre que ces femmes admirables seraient noyées dans l'anonymat. On les a effacées de notre paysage, de notre culture, presque cachées....
Cet anonymat est allé si loin qu'aujourd'hui, nous ne savons pas le nom des religieuses qui vieillissent oubliées et abandonnées dans des maisons de retraites confortables et...isolées. Même les membres de leur congrégation ne peuvent trouver le temps d'aller les visiter ? L'activité l'aurait-elle emporté sur la charité fraternelle ? Les enfants du catéchisme ont-ils oublié, outre le chemin du caté et de l'Eglise, celui du coeur ?
Si pour l'année de la vie consacrée, nous allions un peu dans ces maison de retraite Nazareth et autres, aux couloirs bien trop vides de visites? Si la Présentation, fête de la vie consacrée, devenait aussi la Visitation? Si ses yeux ridés, ces mémoires pleines de rires d'enfants accompagnés, de familles soutenues, de vêtements distribués, de services discrets rendus, d'éducation affectueuse et ferme, de prière gratuite, de dévouement secret, si ces visages de religieuses, de religieux âgés, s'éclairaient de sourires et d'évocations de souvenirs communs, cette année de la vie consacrée porterait déjà le beau fruit du réveil de la reconnaissance dans le coeur du peuple chrétien ! Et comme tout est lié, de là renaîtraient de belles vocations à la vie consacrée religieuse....
Je vous laisse et vais voir mes vieilles amies religieuses dans la maison de retraite du coin, et vous souhaite d'avoir la grâce d'en faire autant!
Buiss'Ardent
PS : un dernier souhait : si quelqu'un pouvait suggérer un tweet au pape François sur le devoir d'amour d'aller visiter les consacré(e)s religieu(x)ses dans leur maison de retraite afin d'apporter leur sourire aux périphéries du monde!