Cela rabote... du bel ouvrage en perspective, courage!
Comme le dit le pape François dans Patris Corde, Joseph nous aide à développer notre " courage créatif". Le courage de se remettre sur le métier, même si c'est dur, même si cela rabote.
Dans le travail bien fait, il y a souvent une dimension de " rabot" : éliminer les erreurs, éliminer le superflu, reprendre. Et même parfois, reprendre du début, si c'est nécessaire. Un Steve Jobs, fondateur d'Apple, avec son tempérament pour le moins difficile ( son biographe , Walter Isaacson, souligne ses sautes d'humeur, ses troubles de comportement narcissique !), avait un grand art du rabot. Cela pouvait faire très mal, mais le produit était parfait.
Dans le travail bien fait, il y a souvent une dimension de " rabot" : éliminer les erreurs, éliminer le superflu, reprendre. Et même parfois, reprendre du début, si c'est nécessaire. Un Steve Jobs, fondateur d'Apple, avec son tempérament pour le moins difficile ( son biographe , Walter Isaacson, souligne ses sautes d'humeur, ses troubles de comportement narcissique !), avait un grand art du rabot. Cela pouvait faire très mal, mais le produit était parfait.
Joseph rabote fermement... mais en douceur
Joseph n'humilie jamais, il peut raboter ferme, mais le but est toujours d'encourager. La douceur de Joseph vient de ce qu'il n'est pas uniquement un " technicien". Il sait aussi faire grandir, et tourner le regard vers une perspective encourageante. Avec Joseph, le travail bien fait, indispensable, devient un travail relationnellement enrichissant. On ne sort jamais d'un travail avec Joseph en étant découragé, ou en ayant l'impression que le travail bien fait n'est que " productivité" : la " prod", comme on dit dans certaine usine, peut démolir un être humain. Joseph ajoute au travail bien fait la relation de travail bien managée.
Le rabot contre le robot
Mais le management ne suffit pas. Sinon, le rabot va produire un être humain transformé en robot, obéissant, certes, mais sans initiative. Alors, l'esprit de Joseph, c'est le rabot qui caresse... la relation de travail devient charité. Le travail bien fait, c'est un bon dosage de relation et d'encadrement. Cela s'apprend, notamment à travers le principe de subsidiarité appliqué à l'entreprise : c'est ce qu'expliquait très bien le père Yannik Bonnet : ( source yannikbonnet blog)
Il est bon de réfléchir aux conditions, qu’il est nécessaire d’établir, pour pouvoir appliquer le principe de subsidiarité. En effet, beaucoup de chrétiens pressentent bien qu’il est une clef du fonctionnement harmonieux de la société et parallèlement de l’épanouissement de la personnes mais s’ils sont capables de critiquer les dysfonctionnements d’une communauté, dirigée d’une façon autoritaire ou à contrario laxiste, ils ne savent pas toujours pour autant ce qu’il faut faire pour changer les choses quand eux-mêmes sont en charge d’une responsabilité.
Le Père Yannik Bonnet, prêtre, polytechnicien et ancien cadre supérieur d’entreprise, propose une méthode pour appliquer le principe de subsidiarité.
- Fixer le cadre de l’autonomie.
- Clarifier la mission, en échangeant et en vérifiant que le contenu de la mission est assimilé.
- Discerner correctement, prudemment et progressivement les capacités.
- Contrôler judicieusement l’usage qui est fait de l’autonomie.
En ces temps difficiles pour les entreprises, cela peut aider grandement ! Le courage créatif doit s'appuyer sur cette application du principe de subsidiarité pour être efficace : combiner un travail technique et de bonnes relations d'entreprise, sans raboter les personnes !
AC
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