Les gremlins des abus
Pour ceux qui se souviennent de ce film aussi drôle que féroce, les Gremlins sont des monstres issus d'une peluche sympathique, Gizmo. Et ces monstres, très ravageurs, détruisent une petite bourgade d'apparence parfaite et paisible. Véritable film d'horreur déguisé en film pour enfants, Gremlins est une excellente parabole du péché vivace, retords, tordu.
Mais sous le film " croustillant" et débordant d'énergie (les Gremlins sont d'une vitalité phénoménale) perce le péché. Voilà pourquoi ceux qui minimisent les abus augmentent leur horreur : ils sympathisent avec le diable.
Le film est lui-même plus chrétien que certains sermons lénifiants ou certaines "excuses inexcusables". Car les Gremlins sont détruits par la lumière vive. Et le feu. Bref, ils retournent en enfer.
Mais sous le film " croustillant" et débordant d'énergie (les Gremlins sont d'une vitalité phénoménale) perce le péché. Voilà pourquoi ceux qui minimisent les abus augmentent leur horreur : ils sympathisent avec le diable.
Le film est lui-même plus chrétien que certains sermons lénifiants ou certaines "excuses inexcusables". Car les Gremlins sont détruits par la lumière vive. Et le feu. Bref, ils retournent en enfer.
Le manque d'un bien, la potentialité de bien
Saint Thomas souligne dans la somme théologique que le bien est potentiel : il est en puissance.
Il explique aussi que le mal n'est pas l'absence de tout bien mais la privation d'un bien. L'aveugle n'est pas privé de tout bien ( il n'est pas privé de la vie), mais il est privé d'un bien : la vue.
A notre époque, le bien dont l'Eglise manque, semble-t-il, c'est de reconnaître la vérité. Le déni de vérité (refuser de reconnaître les abus nommément de certains de ses membres) augmente la souffrance des victimes. Quand on relativise ce mal par exemple en disant que " c'est normal, tout le monde, et donc tel fondateur ou telle fausse mystique, a des problèmes de chasteté ou de vérité", on prive l'Eglise de biens importants : la vérité, la justice, la vertu.
Il explique aussi que le mal n'est pas l'absence de tout bien mais la privation d'un bien. L'aveugle n'est pas privé de tout bien ( il n'est pas privé de la vie), mais il est privé d'un bien : la vue.
A notre époque, le bien dont l'Eglise manque, semble-t-il, c'est de reconnaître la vérité. Le déni de vérité (refuser de reconnaître les abus nommément de certains de ses membres) augmente la souffrance des victimes. Quand on relativise ce mal par exemple en disant que " c'est normal, tout le monde, et donc tel fondateur ou telle fausse mystique, a des problèmes de chasteté ou de vérité", on prive l'Eglise de biens importants : la vérité, la justice, la vertu.
Les saints et la perfection de la charité
Un autre déni de vérité agit en sens inverse : celui de refuser la sainteté des saints. L'Eglise est privée en certains de ses membres de vertu, mais elle n'est pas privée de la vie qui surabonde ailleurs. Les saints canonisés (allons aux sources fiables par ces temps difficiles!) sont la potentialité de bien qui a pris forme. Elle s'est développée et l'Eglise la souligne pour nous encourager et nous montrer que tout n'est pas perdu. Loin de là! Les saints canonisés sont notre fierté, ils sont la potentialité de bien qui est aussi en nous. Et on peut se reposer sur eux comme on se repose dans un désir atteint : on appelle cela l'Eglise triomphante, celle du Ciel. Sur terre, elle reste potentialité. Comme un curseur en forme de flèche sur la ligne de la perfection, les saints nous indiquent le but . Ce but reste pour nous imparfait, mais sa potentialité ne cesse de croître proportionnellement à notre foi.
La lumière vive
Revenons à nos gremlins : la lumière vive les fait fuir. La vérité fait fuir le mal. Tous les biais cognitifs, les distorsions du réel pour cacher les abus sont voués à l'échec.
Patience, donc. Et pendant que les uns et les autres errent à tout vent de doctrine en réaction (légitime, certes, mais qui ne doit pas durer) aux abus, les saints, les authentiques, les vrais, vont à la recherche des brebis. Car si les brebis sont désemparées, ce n'est que momentanément. Elles reviennent toujours au bercail de l'Eglise catholique. Et quand cette dernière fait la vérité et la dit, les brebis reviennent plus vite. Spécialement les petits et les enfants, qui ne s'y trompent pas et reviennent toujours à Jésus et au Bon Pasteur.
Alors, pour être toujours fier de notre Eglise, soyons fiers de nos saints et des brebis fidèles. Concrètement, suivons le pape François et le Synode : c'est là que les brebis vont se retrouver en sécurité.
AC
Patience, donc. Et pendant que les uns et les autres errent à tout vent de doctrine en réaction (légitime, certes, mais qui ne doit pas durer) aux abus, les saints, les authentiques, les vrais, vont à la recherche des brebis. Car si les brebis sont désemparées, ce n'est que momentanément. Elles reviennent toujours au bercail de l'Eglise catholique. Et quand cette dernière fait la vérité et la dit, les brebis reviennent plus vite. Spécialement les petits et les enfants, qui ne s'y trompent pas et reviennent toujours à Jésus et au Bon Pasteur.
Alors, pour être toujours fier de notre Eglise, soyons fiers de nos saints et des brebis fidèles. Concrètement, suivons le pape François et le Synode : c'est là que les brebis vont se retrouver en sécurité.
AC