Une réciprocité dans la prière...
En France, les amis chrétiens terminent volontiers courriers et sms par " udp", union de prière. Cette belle expression a-t'elle son équivalent en italien, espagnol, chinois, anglais, etc...pour le même usage, je ne sais. Même au téléphone, un ami me disait " bonne journée et union de prière".
Mais pour une union de prière, il faut que les deux ( ou trois, selon l'Evangile) prient vraiment. Car l'union qui naît de la prière profonde et fidèle pour quelqu'un est une chose, la prière réciproque qui crée une union de prière, une union des coeurs, est une chose plus belle encore. Cela me fait penser à l'évêque du père Brottier. Le père Brottier était dans les tranchées de la première guerre mondiale, et il échappait plusieurs fois par jour de façon miraculeuse aux balles qui semblaient déroutées par son courage. De retour auprès de son évêque, l'aumonier des tranchées raconte cette protection à son évêque : Mgr Jalabert ouvre son bréviaire où il y a une image de sainte Thérèse de Lisieux, image double à l'intérieur de laquelle le Père Brottier aperçoit sa propre photographie avec cette inscription au verso: "Petite Thérèse, gardez-moi mon Père Brottier".
Voilà ce qui " déroutait" les balles...l'union de prière de deux ou trois réunis en esprit par Jésus pour demander la même chose.
Parfois, l'union de prière semble fictive et rapidement dite, car il n'y a pas réellement de prière, j'entends de prière réciproque. N'est-ce pas, avec la permission de Jésus, une grâce magnifique de vivre une union de prière pour demander la sanctification réciproque? Unis dans la prière, deux coeurs peuvent se soutenir mutuellement : ce fut le cas de saint Pierre Alcantara et de Thérèse d'Avila. Thérèse avait besoin d'un théologien qui la rassurât sur les grâces reçues. Elle raconte que la communion créée par la prière entre elle et Saint Pierre d'Alcantara, permise par Jésus, allait jusqu'à des communications surnaturelles : elle eut ainsi des visions du grand théologien avant et après sa mort, malgré la distance.
Ce saint homme m'éclaira sur tout, et me donna une parfaite intelligence de ces visions ; il me dit de ne plus craindre, mais de louer Dieu, m'assurant qu'il en était l'auteur, et qu'après les vérités de la foi, il n'y en avait point de plus certaine ni à laquelle je dusse donner une plus ferme créance. Il se consolait beaucoup avec moi, me témoignait une très grande affection, et il m'a toujours depuis fait part de ses pensées les plus intimes et de ses desseins. Heureux de voir que Notre-Seigneur m'inspirait une si ferme résolution, et tant de courage pour entreprendre les mêmes choses qu'il lui faisait la grâce d'exécuter, il goûtait un grand contentement dans cette mutuelle communication de nos âmes. Car dans l'état auquel le divin Maître l'avait élevé, le plus grand plaisir, comme la plus pure consolation, est de rencontrer une âme en qui l'on croit découvrir le commencement des mêmes grâces. (...)Le Seigneur a voulu dans sa bonté, qu'à partir de ce jour il m'ait encore plus assistée que mérité durant sa vie : j'en ai reçu des conseils en diverses circonstances. Je l'ai vu plusieurs fois tout éclatant de gloire. Il me dit dans la première de ces apparitions : « Ô bienheureuse pénitence qui m'a une si grande récompense ! » Ces paroles furent suivies de plusieurs autres. Un an avant sa mort, il m'apparut, malgré l'éloignement qui nous séparait, et je sus qu'il devait bientôt nous être enlevé. Je l'en avertis, en lui écrivant dans l'endroit où il était, à quelques lieues d'ici. Au moment où il rendit le dernier soupir, il se montra à moi, et me dit qu'il allait se reposer. Huit jours après cette vision, nous vint la nouvelle qu'il était mort, ou plutôt qu'il avait commencé à vivre pour toujours.
Mais pour une union de prière, il faut que les deux ( ou trois, selon l'Evangile) prient vraiment. Car l'union qui naît de la prière profonde et fidèle pour quelqu'un est une chose, la prière réciproque qui crée une union de prière, une union des coeurs, est une chose plus belle encore. Cela me fait penser à l'évêque du père Brottier. Le père Brottier était dans les tranchées de la première guerre mondiale, et il échappait plusieurs fois par jour de façon miraculeuse aux balles qui semblaient déroutées par son courage. De retour auprès de son évêque, l'aumonier des tranchées raconte cette protection à son évêque : Mgr Jalabert ouvre son bréviaire où il y a une image de sainte Thérèse de Lisieux, image double à l'intérieur de laquelle le Père Brottier aperçoit sa propre photographie avec cette inscription au verso: "Petite Thérèse, gardez-moi mon Père Brottier".
Voilà ce qui " déroutait" les balles...l'union de prière de deux ou trois réunis en esprit par Jésus pour demander la même chose.
Parfois, l'union de prière semble fictive et rapidement dite, car il n'y a pas réellement de prière, j'entends de prière réciproque. N'est-ce pas, avec la permission de Jésus, une grâce magnifique de vivre une union de prière pour demander la sanctification réciproque? Unis dans la prière, deux coeurs peuvent se soutenir mutuellement : ce fut le cas de saint Pierre Alcantara et de Thérèse d'Avila. Thérèse avait besoin d'un théologien qui la rassurât sur les grâces reçues. Elle raconte que la communion créée par la prière entre elle et Saint Pierre d'Alcantara, permise par Jésus, allait jusqu'à des communications surnaturelles : elle eut ainsi des visions du grand théologien avant et après sa mort, malgré la distance.
Ce saint homme m'éclaira sur tout, et me donna une parfaite intelligence de ces visions ; il me dit de ne plus craindre, mais de louer Dieu, m'assurant qu'il en était l'auteur, et qu'après les vérités de la foi, il n'y en avait point de plus certaine ni à laquelle je dusse donner une plus ferme créance. Il se consolait beaucoup avec moi, me témoignait une très grande affection, et il m'a toujours depuis fait part de ses pensées les plus intimes et de ses desseins. Heureux de voir que Notre-Seigneur m'inspirait une si ferme résolution, et tant de courage pour entreprendre les mêmes choses qu'il lui faisait la grâce d'exécuter, il goûtait un grand contentement dans cette mutuelle communication de nos âmes. Car dans l'état auquel le divin Maître l'avait élevé, le plus grand plaisir, comme la plus pure consolation, est de rencontrer une âme en qui l'on croit découvrir le commencement des mêmes grâces. (...)Le Seigneur a voulu dans sa bonté, qu'à partir de ce jour il m'ait encore plus assistée que mérité durant sa vie : j'en ai reçu des conseils en diverses circonstances. Je l'ai vu plusieurs fois tout éclatant de gloire. Il me dit dans la première de ces apparitions : « Ô bienheureuse pénitence qui m'a une si grande récompense ! » Ces paroles furent suivies de plusieurs autres. Un an avant sa mort, il m'apparut, malgré l'éloignement qui nous séparait, et je sus qu'il devait bientôt nous être enlevé. Je l'en avertis, en lui écrivant dans l'endroit où il était, à quelques lieues d'ici. Au moment où il rendit le dernier soupir, il se montra à moi, et me dit qu'il allait se reposer. Huit jours après cette vision, nous vint la nouvelle qu'il était mort, ou plutôt qu'il avait commencé à vivre pour toujours.
...vers une union des coeurs en Jésus ( si cette grâce est donnée dans la prière)
Il existe d'autres exemples d'union de prière devenant communion des coeurs en Jésus. Sainte Marguerite Marie et Saint Claude la Colombière, Thérèse de Lisieux et Anne de Jésus à plusieurs siècles de distance ( Anne de Jésus venant réconforter Thérèse dans un songe)...
Exemples illustres nés de la prière réciproque. Cette grâce n'est pas réservée aux saints canonisés, nous saurons un jour quel degré d'union de prière nous avons réellement atteint avec certains, parfois sans le savoir. Unis dans la prière, parfois invisiblement, parfois par un simple " udp"...qui peut signifier, selon le degré de prière, bien plus qu'une simple formule...
Alors, chers amis, udp, que la Grâce soit avec vous!
AC
Exemples illustres nés de la prière réciproque. Cette grâce n'est pas réservée aux saints canonisés, nous saurons un jour quel degré d'union de prière nous avons réellement atteint avec certains, parfois sans le savoir. Unis dans la prière, parfois invisiblement, parfois par un simple " udp"...qui peut signifier, selon le degré de prière, bien plus qu'une simple formule...
Alors, chers amis, udp, que la Grâce soit avec vous!
AC