Une vocation sans structure hiérarchique.
Sainte Geneviève, Vierge consacrée vivant en plein monde, représentée ici avec les clés de Paris, pour son rôle de femme politique ( elle siégeait au conseil de la ville) Geneviève reçut la consécration selon un rite extrêmement proche de celui rénové en 1970
On me pose souvent cette question : " Vous êtes consacrée dans l'Ordo Virginum, qui vous représente à l'échelon diocésain, national, international?"
En général, cette question arrive juste après que j'ai expliqué que la vocation de consécration du célibat pour le Royaume dans l'Ordo Virginum est différente de celle de tous les instituts de vie consacrée. Et pour cause ! L'Ordre des Vierges n'étant pas un institut, il n'a pas de structure hiérarchique. Comme il ne comprend pas les voeux ( le Propositum solennel des Vierges n'est pas un voeux religieux mais un lien sacré de nature liturgique, il ne concerne que le " propos" de virginité perpétuelle, et n'implique pas une quelconque obéissance à une supérieure, ni aucune dépendance financière impliquant le voeux de pauvreté.)
En général, cette question arrive juste après que j'ai expliqué que la vocation de consécration du célibat pour le Royaume dans l'Ordo Virginum est différente de celle de tous les instituts de vie consacrée. Et pour cause ! L'Ordre des Vierges n'étant pas un institut, il n'a pas de structure hiérarchique. Comme il ne comprend pas les voeux ( le Propositum solennel des Vierges n'est pas un voeux religieux mais un lien sacré de nature liturgique, il ne concerne que le " propos" de virginité perpétuelle, et n'implique pas une quelconque obéissance à une supérieure, ni aucune dépendance financière impliquant le voeux de pauvreté.)
Propositum de Virginité : ce n'est que cela?
Une amie à qui j'expliquais ce que je viens d'écrire a réagi ainsi : " Ah, bon, votre propositum, ce n'est que cela?!"
Je trouve que c'est déjà pas mal! Et elle a parfaitement compris : elle-même étant mariée, on pourrait dire que son mariage, ce n'est " que cela". Pas de voeux en plus, pas de hiérarchie, pas de structure sous forme d'un institut de vie consacrée ! Pas de communauté à proprement parler autre que la communauté chrétienne paroissiale et locale, diocésaine plus particulièrement en ce qui concerne l'Ordre des Vierges. Ce n'est que cela, et donc c'est déjà une vocation à part entière et complète.
Je trouve que c'est déjà pas mal! Et elle a parfaitement compris : elle-même étant mariée, on pourrait dire que son mariage, ce n'est " que cela". Pas de voeux en plus, pas de hiérarchie, pas de structure sous forme d'un institut de vie consacrée ! Pas de communauté à proprement parler autre que la communauté chrétienne paroissiale et locale, diocésaine plus particulièrement en ce qui concerne l'Ordre des Vierges. Ce n'est que cela, et donc c'est déjà une vocation à part entière et complète.
Mais alors, qui vous représente?
Basilique de sainte Praxède à Rome. Praxède et sa soeur Prudentienne entourent la Vierge Marie. Praxède est considérée par Dom Guéranger comme une des premières Vierges dont on ait la preuve de la bénédiction liturgique. Sa soeur est morte martyr, toutes deux sont contemporaines de Saint Pierre et Saint Paul
Revenons à la question ! Posée à un haut responsable de la congrégation pour la Vie consacrée où l'Ordre des Vierges dispose d'un bureau, la réponse a été : " En premier lieu, votre évêque"! Effectivement, le bureau situé dans une des sections de la congrégation pour la vie consacrée traite essentiellement les recours contre l'évêque en cas de départ de l'Ordre des Vierges. Par analogie, ce bureau est peu représentatif mais sert de courroie de transmission pour l'organisation de grands événements. Il ne définit en rien l'Ordre des Vierges, qui est avant tout diocésain et trouve sa racine essentielle, son essence même pour être redondante, dans la liturgie de consécration qu'il revient au seul évêque diocésain d'accomplir. Le canon 604, qui définit la Vierge montre que le législateur avait conscience que la place de l'Ordo Virginum est particulière : il explique en premier lieu que cette forme de vie s'ajoute aux autres formes de vie consacrée en s'en différenciant. De façon moins élégante, on pourrait dire que le canon 604 et le canon 605 ( qui réserve les nouvelles formes de vie consacrée à l'approbation du saint Siège) sont des fourres-tout placés en fin du livre I avant le livre sur les formes de vie religieuse. Au moins, la séparation est bien nette d'avec ces formes de vie religieuse.
Pierres d'attente canonique.
Le canon 604 est donc une pierre d'attente, plus exactement une pierre en attente d'une meilleure disposition, d'un emplacement dans l'édifice du Célibat pour le Royaume. C'est aussi le cas des Instituts séculiers, des ermites, des communautés nouvelles : d'une nature autre que la vie consacrée religieuse, ces formes de célibats pour le Royaume ont chacune leurs spécificités qui s'accommodent mal des grands ensembles sans nuances.
Historiquement, l'Ordre des Vierges est bien à sa place dans le livre I du code de droit canonique en ce qui concerne les Vierges moniales, nées au 4eme et 5eme siècles : devenues des instituts de vie consacrée, les Moniales reçoivent la même consécration liturgique que leurs soeurs vivant en plein monde. On a là l'origine canonique et historique du canon 604, plus exactement de son emplacement légitime mais incomplet à la jonction des instituts, ( moniales), de la vie consacrée ( célibat pour le Royaume), et en dehors de la vie religieuse. ( Livre II)
Remontons le temps : en 2020, l'Ordre des Vierges fêtera le 50eme anniversaire de la rénovation du rituel liturgique, la rénovation du rituel ayant remonté le temps jusqu'à retrouver le rituel commun aux Vierges vivant en plein monde et aux Vierges Moniales. Le rituel rénové s'appuie donc sur un texte de Saint Léon le Grand ( 440, 461) dont on sait qu'il reprenait des éléments déjà traditionnels pouvant remonter jusqu'à Saint Justin , lequel parle du célibat apostolique- et laïc- dans ses écrits envoyés à l'Empereur ( IIeme siècle) Pour en savoir plus, voir notre article sur le Célibat pour le Royaume aux premiers siècles de l'Eglise. Notons que si on ne parle pas des religieuses et des voeux, c'est que leur codification ne sera achevée qu'au... 13eme siècle par Suarez et Saint Thomas d'Aquin. On parle donc de vocations très différentes et chronologiquement séparées par des siècles d'évolution.
Historiquement, l'Ordre des Vierges est bien à sa place dans le livre I du code de droit canonique en ce qui concerne les Vierges moniales, nées au 4eme et 5eme siècles : devenues des instituts de vie consacrée, les Moniales reçoivent la même consécration liturgique que leurs soeurs vivant en plein monde. On a là l'origine canonique et historique du canon 604, plus exactement de son emplacement légitime mais incomplet à la jonction des instituts, ( moniales), de la vie consacrée ( célibat pour le Royaume), et en dehors de la vie religieuse. ( Livre II)
Remontons le temps : en 2020, l'Ordre des Vierges fêtera le 50eme anniversaire de la rénovation du rituel liturgique, la rénovation du rituel ayant remonté le temps jusqu'à retrouver le rituel commun aux Vierges vivant en plein monde et aux Vierges Moniales. Le rituel rénové s'appuie donc sur un texte de Saint Léon le Grand ( 440, 461) dont on sait qu'il reprenait des éléments déjà traditionnels pouvant remonter jusqu'à Saint Justin , lequel parle du célibat apostolique- et laïc- dans ses écrits envoyés à l'Empereur ( IIeme siècle) Pour en savoir plus, voir notre article sur le Célibat pour le Royaume aux premiers siècles de l'Eglise. Notons que si on ne parle pas des religieuses et des voeux, c'est que leur codification ne sera achevée qu'au... 13eme siècle par Suarez et Saint Thomas d'Aquin. On parle donc de vocations très différentes et chronologiquement séparées par des siècles d'évolution.
Rénovation du rituel liturgique par Sacrosanctum Concilium.
Elena Bolchi, dans son excellente thèse sur l'Ordre des Vierges, ainsi que Janine Hourcade, dans Noces Mystiques, permettent bien de situer la racine profonde et essentielle de l'Ordo Virginum à travers l'histoire du rituel de consécration. Il nous suffira ici de souligner que la rénovation de la vie religieuse entreprise par le concile dans Perfectae Caritatis, ne concerne pas l'Ordre des Vierges, et pour cause car il ne s'agit en rien de société de vie commune, avec ou sans voeux. Les Pères conciliaires étaient des liturgistes, et c'est par la liturgie que l'Ordre des Vierges existe et a repris vie, ils n'ont pas mentionnés l'Ordre des Vierges dans Perfectae Caritatis alors qu'y sont mentionnés les sociétés de vie apostolique sans voeux et les instituts séculiers " étant sauf leur caractère propre" ( PC 1). Elena Bolchi rapporte que plusieurs fois des pères conciliaires ont demandé que l'Ordre des Vierges soit examiné dans Perfectae Caritatis, donc là où il n'est pas essentiel. A cela fut toujours répondu" non placet". Car il fallait d'abord que fût reprise la recherche liturgique et archéologique concernant le rituel de bénédiction des Vierges.
Quel fut le résultat de la demande du concile dans Sacrosanctum Concilium de réviser le rituel de bénédiction des Vierges?
À ces formes de vie consacrée s’ajoute l’ordre des vierges qui, exprimant le propos sacré de suivre le Christ de plus près, sont consacrées à Dieu par l’Évêque diocésain selon le rite liturgique approuvé, épousent mystiquement le Christ Fils de Dieu et sont vouées au service de l’Église. Canon 604
La renaissance de l'Ordre des Vierges est donc passée par la rénovation du rituel de bénédiction. Dans la lignée des recherches du mouvement liturgiste, le travail dura jusqu'en 1970. Il avait en réalité été déjà bien commencé bien avant le concile, y compris pour l'Ordre des Vierges, dans les travaux de Dom Guéranger et de nombreux autres liturgistes de renom.
On retrouva alors le rituel rénové avec ses deux formes historiques : la bénédiction des Vierges vivant en plein monde, et la bénédiction des Vierges moniales. Notons que c'est grâce à la forme conservée dans les monastères de moniales les plus antiques que le rituel avait continué d'exister. Les moniales devenues plus proches des religieuses au cours des siècles se souvenaient de cette racine commune du célibat pour le Royaume : une bénédiction, deux formes de vie, l'une en monastère, l'autre en plein monde.
On retrouva alors le rituel rénové avec ses deux formes historiques : la bénédiction des Vierges vivant en plein monde, et la bénédiction des Vierges moniales. Notons que c'est grâce à la forme conservée dans les monastères de moniales les plus antiques que le rituel avait continué d'exister. Les moniales devenues plus proches des religieuses au cours des siècles se souvenaient de cette racine commune du célibat pour le Royaume : une bénédiction, deux formes de vie, l'une en monastère, l'autre en plein monde.
Une bénédiction, deux formes de vie, l'une en monastère, l'autre en plein monde.
Le rituel du 31 mai 1970 retrouve ses deux formes de façon très claire. Il arrive que des évêques non liturgistes ne comprennent pas l'existence de ces deux formes et prennent des éléments de la bénédiction liturgique des moniales pour bénir des femmes appelées à vivre en laïque, en plein monde. C'est dommage, car au fond du problème, on retrouve ce que l'Esprit Saint par la liturgie et au cours de l'histoire a rénové sans cesse et sanctifié : le célibat pour le Royaume vécu en laïque, en plein monde, et le célibat pour le Royaume vécu en dehors du monde, les deux étant eschatologiquement complémentaires, ce qui évite un mépris du monde d'une part ou une mondanisation d'autre part. On peut parler des deux poumons du célibat pour le Royaume !
La clé ? La liturgie et sa signification.
Revenons à la question " quelle représentativité pour l'Ordo Virginum"?
Nous disions en premier lieu l'évêque. Nous dirions en second lieu et à égalité, la liturgie. Au 20eme siècle, lorsque l'Ordre des Vierges avait disparu dans sa forme laïque, séculière, il y eut deux mouvements pour sa survie : des évêques posèrent à la congrégation des Religieux ( et oui! le problème d'une représentativité effective pour le Célibat pour le Royaume vécu en tant que laïc n'est pas nouveau!) : " Pouvons-nous bénir des femmes vivant en plein monde en utilisant la bénédiction des Vierges?" Certains s'entendirent répondre individuellement : " Vous avez le pontifical romain, il vous appartient, utilisez-le". C'était respecter ce que le canon 604 inscrira de fondamental sur le rôle de l'évêque diocésain et sa représentativité vis-à-vis de l'Ordre des Vierges : c'est à lui que revient le discernement et la fonction liturgique inscrite au pontifical depuis des siècles et précisant le rite à suivre pour la bénédiction/consécration des Vierges. Cette représentativité canonique de l'évêque a été ensuite développée : il discerne, admet et confère la bénédiction liturgique selon le rite approuvé.
Nous disions en premier lieu l'évêque. Nous dirions en second lieu et à égalité, la liturgie. Au 20eme siècle, lorsque l'Ordre des Vierges avait disparu dans sa forme laïque, séculière, il y eut deux mouvements pour sa survie : des évêques posèrent à la congrégation des Religieux ( et oui! le problème d'une représentativité effective pour le Célibat pour le Royaume vécu en tant que laïc n'est pas nouveau!) : " Pouvons-nous bénir des femmes vivant en plein monde en utilisant la bénédiction des Vierges?" Certains s'entendirent répondre individuellement : " Vous avez le pontifical romain, il vous appartient, utilisez-le". C'était respecter ce que le canon 604 inscrira de fondamental sur le rôle de l'évêque diocésain et sa représentativité vis-à-vis de l'Ordre des Vierges : c'est à lui que revient le discernement et la fonction liturgique inscrite au pontifical depuis des siècles et précisant le rite à suivre pour la bénédiction/consécration des Vierges. Cette représentativité canonique de l'évêque a été ensuite développée : il discerne, admet et confère la bénédiction liturgique selon le rite approuvé.
En 1927 : non opportet!
Et voilà que des évêques posant la question en 1927 se voient répondre cette fois-ci officiellement par la congrégation des religieux : " Non opportet". Cela ne convient pas!
Sommes-nous face à une oppression de l'Ordre des Vierges vivant en plein monde? C'est une lecture très moderne. Le non opportet ne fermait pas définitivement la porte, car une coutume millénaire ne peut être éradiquée de l'Eglise et de son hisoire. Mais il fallait retrouver les racines liturgiques de l'ensemble, asseoir la renaissance de cette forme de célibat pour le Royaume en plein monde sans les caractéristiques de la vie religieuse sur des bases liturgiques sûres, vérifiées.... bref, l'Esprit Saint attendait son heure. Il y eut alors l'émergence des instituts séculiers, en 1947, qui poussèrent aussi à des recherches sur le célibat pour le Royaume vécu en tant que laïcs, dans une spiritualité séculière, laïque, en plein monde, quel que soit le mot utilisé; il faudra attendre Lumen Gentium et le Concile pour que la cohérence de l'ensemble éclate aux yeux de tous.
Mais quel est l'apport particulier et l'enjeu spécifique du " double " rituel de consécration des Vierges, si ce n'est de mettre en valeur la possibilité à égalité de dignité liturgique d'un célibat pour le Royaume vécu en dehors du monde ( moniales, puis religieuses) et d'un célibat pour le Royaume vécu en plein monde séculier et sous une forme pleinement laïque?
Sommes-nous face à une oppression de l'Ordre des Vierges vivant en plein monde? C'est une lecture très moderne. Le non opportet ne fermait pas définitivement la porte, car une coutume millénaire ne peut être éradiquée de l'Eglise et de son hisoire. Mais il fallait retrouver les racines liturgiques de l'ensemble, asseoir la renaissance de cette forme de célibat pour le Royaume en plein monde sans les caractéristiques de la vie religieuse sur des bases liturgiques sûres, vérifiées.... bref, l'Esprit Saint attendait son heure. Il y eut alors l'émergence des instituts séculiers, en 1947, qui poussèrent aussi à des recherches sur le célibat pour le Royaume vécu en tant que laïcs, dans une spiritualité séculière, laïque, en plein monde, quel que soit le mot utilisé; il faudra attendre Lumen Gentium et le Concile pour que la cohérence de l'ensemble éclate aux yeux de tous.
Mais quel est l'apport particulier et l'enjeu spécifique du " double " rituel de consécration des Vierges, si ce n'est de mettre en valeur la possibilité à égalité de dignité liturgique d'un célibat pour le Royaume vécu en dehors du monde ( moniales, puis religieuses) et d'un célibat pour le Royaume vécu en plein monde séculier et sous une forme pleinement laïque?
Une représentativité en quatre piliers, tout est encore à faire!
Redisons-le encore, c'est dans la rénovation de la liturgie et du rituel de bénédiction des Vierges, demandé par Sacrosanctum Concilium que s'est faite la distinction entre les deux branches historiques de l'Ordre des Vierges, celles des moniales devenues des religieuses au cours des siècles et celles des Vierges vivant en plein monde et ne relevant pas de la vie religieuse (Le rite de la consécration des vierges, qui se trouve au pontifical romain, sera soumis à révision." SC 80)
La représentativité de l'ordre des Vierges vivant en plein monde, et ce qui permet de les faire connaître implique donc
-une bonne information de l'évêque diocésain, puisqu'il est canoniquement l'unique responsable et référant des Vierges de son diocèse, lequelles dépendent de lui pour l'admission à la bénédiction liturgique et pour l'inscription au registre diocésain de l'ordre des Vierges.
-une représentativité à la congrégation pour la vie consacrée pour les cas de départ nécessitant un recours à une instance supérieure à l'évêque en cas de conflit.
Ces deux premiers piliers sont des acquis, et sont actuellement renforcés par la nomination d'un évêque responsable au niveau de la conférence nationale, en France à la CEF, ainsi que par la rédaction pour la France d'un excellent vademecum de l'Ordre des Vierges et un site internet national.
-une représentativité à la Congrégation pour les rites, afin de faire connaître aux liturgistes et aux évêques, ainsi qu'aux Vierges de l'Ordo Virginum l'importance, l'histoire et l'évolution de leur patrimoine liturgique, le lien avec la liturgie orientale et son approche propre de l'ordre des Vierges, les deux " versions" de la bénédiction/consécration liturgique et leurs différences, l'une pour les moniales, l'autre pour celles qui vivent en tant que laïques.
-Une représentativité auprès du conseil pontifical pour les Laïcs, désormais intégré dans la Congrégation pour les Laïcs et la Famille, afin de faire connaître le Célibat pour le Royaume en tant que laïques, et pour les associations de Vierges consacrées vivant en plein monde, qui sont par définition des associations de laïques.
-Une représentativité auprès de la congrégation pour les évêques, afin de leur faire connaître cette vocation qui dépend entièrement de la capacité des évêques à comprendre et faire respecter le " proprium" de l'ordre des Vierges, comme ce fut le cas de Saint Ambroise de Milan, grand protecteur de l'ordre des Vierges en son temps, et de bien d'autres. Pensons à l'évêque Saint Germain et à Sainte Geneviève de Paris dont il discerna et protégea la vocation propre.
Anne Céline Denis OV
-une bonne information de l'évêque diocésain, puisqu'il est canoniquement l'unique responsable et référant des Vierges de son diocèse, lequelles dépendent de lui pour l'admission à la bénédiction liturgique et pour l'inscription au registre diocésain de l'ordre des Vierges.
-une représentativité à la congrégation pour la vie consacrée pour les cas de départ nécessitant un recours à une instance supérieure à l'évêque en cas de conflit.
Ces deux premiers piliers sont des acquis, et sont actuellement renforcés par la nomination d'un évêque responsable au niveau de la conférence nationale, en France à la CEF, ainsi que par la rédaction pour la France d'un excellent vademecum de l'Ordre des Vierges et un site internet national.
-une représentativité à la Congrégation pour les rites, afin de faire connaître aux liturgistes et aux évêques, ainsi qu'aux Vierges de l'Ordo Virginum l'importance, l'histoire et l'évolution de leur patrimoine liturgique, le lien avec la liturgie orientale et son approche propre de l'ordre des Vierges, les deux " versions" de la bénédiction/consécration liturgique et leurs différences, l'une pour les moniales, l'autre pour celles qui vivent en tant que laïques.
-Une représentativité auprès du conseil pontifical pour les Laïcs, désormais intégré dans la Congrégation pour les Laïcs et la Famille, afin de faire connaître le Célibat pour le Royaume en tant que laïques, et pour les associations de Vierges consacrées vivant en plein monde, qui sont par définition des associations de laïques.
-Une représentativité auprès de la congrégation pour les évêques, afin de leur faire connaître cette vocation qui dépend entièrement de la capacité des évêques à comprendre et faire respecter le " proprium" de l'ordre des Vierges, comme ce fut le cas de Saint Ambroise de Milan, grand protecteur de l'ordre des Vierges en son temps, et de bien d'autres. Pensons à l'évêque Saint Germain et à Sainte Geneviève de Paris dont il discerna et protégea la vocation propre.
Anne Céline Denis OV