Ce n'est pas une déclaration de guerre à qui que ce soit : le Pape prend juste ses responsabilités, avec courage
Pour me faire une idée objective, je suis allée chercher des articles datant de quelques années à propos de Summorum Pontificum. Le meilleur à mes yeux, celui de Cyber curé, permet de réaliser deux points importants :
- Saint Jean XXIII avait fait refondre les livres liturgiques, à la suite de la réforme engagée par Pie XII. En 1962, la messe tridentine est donc déjà une réforme. Et lors du Concile de Trente ( Trente/tridentine), c'est aussi une réforme, etc.
- La liturgie n'appartient pas aux curés, mais aux Conciles en communion avec le pape de l'époque concernée.
- Saint Jean XXIII avait fait refondre les livres liturgiques, à la suite de la réforme engagée par Pie XII. En 1962, la messe tridentine est donc déjà une réforme. Et lors du Concile de Trente ( Trente/tridentine), c'est aussi une réforme, etc.
- La liturgie n'appartient pas aux curés, mais aux Conciles en communion avec le pape de l'époque concernée.
Il existe 23 ou 24 rites liturgiques reconnus dans l'Eglise actuellement
La liturgie de l'Eglise catholique est une communion de liturgies. Il revient au Pape en communion avec les évêques d'en protéger la tradition et la conformité avec le tradition apostolique et l'institution divine par le Seigneur de la Sainte Messe.
Le Concile Vatican II est donc la clé actuelle de la communion liturgique, et le Pape est son garant, avec tous les évêques. Quelle que soit l'époque, on trouvera cette communion Pape/evêques/concile. Donc, le rite tridentin en latin n'a de valeur aujourd'hui qu'en communion avec le Pape et les évêques d'aujourd'hui, à sa juste place, qui n'est plus la place principale mais une place historique, précieuse et vitale par d'autres aspects.
Si le pape et les évêques promulguent une réforme liturgique dans un rite, ici le rite catholique romain, cela n'abroge pas les rites romains précédents, qui sont toujours l'expression de la liturgie de l'Eglise. Voilà pourquoi ceux qui demandent à conserver le rite tridentin ont le droit de le faire. Ils le feront cependant, en communion avec la volonté du Pape et du Concile. Cela se justifie pour la sauvegarde d'un trésor liturgique, d'une histoire, d'une connaissance du passé, d'un enrichissement mutuel, comme l'a expliqué Benoît XVI. Les rites catholiques orientaux, catholiques mais non latin, et même le rite lyonnais, sont eux aussi des trésors liturgiques et des occasions d'enrichissement mutuel dans l'unique communion catholique. Voir ici les 24 rites catholiques qui sont en communion liturgique avec le Pape. Un seul est le rite catholique romain ! Les autres sont dits Sui Juris ( de droit propre) et sous l'autorité du patriarche correspondant.
Le Concile Vatican II est donc la clé actuelle de la communion liturgique, et le Pape est son garant, avec tous les évêques. Quelle que soit l'époque, on trouvera cette communion Pape/evêques/concile. Donc, le rite tridentin en latin n'a de valeur aujourd'hui qu'en communion avec le Pape et les évêques d'aujourd'hui, à sa juste place, qui n'est plus la place principale mais une place historique, précieuse et vitale par d'autres aspects.
Si le pape et les évêques promulguent une réforme liturgique dans un rite, ici le rite catholique romain, cela n'abroge pas les rites romains précédents, qui sont toujours l'expression de la liturgie de l'Eglise. Voilà pourquoi ceux qui demandent à conserver le rite tridentin ont le droit de le faire. Ils le feront cependant, en communion avec la volonté du Pape et du Concile. Cela se justifie pour la sauvegarde d'un trésor liturgique, d'une histoire, d'une connaissance du passé, d'un enrichissement mutuel, comme l'a expliqué Benoît XVI. Les rites catholiques orientaux, catholiques mais non latin, et même le rite lyonnais, sont eux aussi des trésors liturgiques et des occasions d'enrichissement mutuel dans l'unique communion catholique. Voir ici les 24 rites catholiques qui sont en communion liturgique avec le Pape. Un seul est le rite catholique romain ! Les autres sont dits Sui Juris ( de droit propre) et sous l'autorité du patriarche correspondant.
Le rite catholique romain selon le missel de saint Paul VI existe aussi en latin
Les analyses polémiques oublient facilement que le rite de saint Paul VI existe aussi en latin. Il est le fruit d'un retour à une liturgie archéologiquement et traditionnellement plus fondée que le rite tridentin. Ceux qui s'intéressent à la liturgie des premiers siècles y retrouvent bien des éléments que le rite tridentin avait surchargés ou gommés. Relire l'Esprit de la Liturgie, de Ratzinger/Benoît XVI.
En somme, le rite tridentin convenait aux siècles tridentins et il est absurde de le dénigrer. Mais désormais, le rite selon Vatican II convient mieux, tout simplement parce que l'Esprit Saint, le Pape et les évêques en communion lors du Concile en ont disposé ainsi, dans la fidélité à la Tradition. "Traditionis custodes", veut dire gardiens de la Tradition, et c'est bien ce qui est fait aujourd'hui.
En somme, le rite tridentin convenait aux siècles tridentins et il est absurde de le dénigrer. Mais désormais, le rite selon Vatican II convient mieux, tout simplement parce que l'Esprit Saint, le Pape et les évêques en communion lors du Concile en ont disposé ainsi, dans la fidélité à la Tradition. "Traditionis custodes", veut dire gardiens de la Tradition, et c'est bien ce qui est fait aujourd'hui.
La boussole : le pape et le Concile
Tout catholique sait que lorsque les hommes, les divisions, les disputes, les écrans de fumées, la politique, les tempéraments, l'orgueil de certains faux pasteurs, le manque de formation et d'informations font des ravages, il faut lire le magistère, lire le Concile, se former et s'informer à la source.
Voici donc le texte sur Zenit, dans une bonne traduction : le pape François explique clairement les raisons de sa décision, prise dans une consultation des évêques du monde entier. Il n'agit donc pas seul. De plus, en consultant à cet effet les évêques du monde entier et en leur rappelant leur responsabilité liturgique, il agit absolument selon la tradition la plus ancienne et la plus justifiée. Cet esprit de synodalité empêche aussi une forme d'hégémonie excessive du rite latin sur les 23 autres rites catholiques. On est loin de toute prétendue forme d'autoritarisme ou de totalitarisme. Le pape François agit avec courage. Aux évêques d'expliquer, de former, d'informer, de rectifier les erreurs journalistiques, etc.
Voici donc le texte sur Zenit, dans une bonne traduction : le pape François explique clairement les raisons de sa décision, prise dans une consultation des évêques du monde entier. Il n'agit donc pas seul. De plus, en consultant à cet effet les évêques du monde entier et en leur rappelant leur responsabilité liturgique, il agit absolument selon la tradition la plus ancienne et la plus justifiée. Cet esprit de synodalité empêche aussi une forme d'hégémonie excessive du rite latin sur les 23 autres rites catholiques. On est loin de toute prétendue forme d'autoritarisme ou de totalitarisme. Le pape François agit avec courage. Aux évêques d'expliquer, de former, d'informer, de rectifier les erreurs journalistiques, etc.
Une mention spéciale pour les fidèles de la messe tridentine qui sont en communion avec Vatican II
Ces fidèles souffrent spécialement pour le maintient d'un trésor liturgique. Et ils payent pour ceux qui ont une attitude double de rejet du Concile et d'instrumentalisation de la liturgie tridentine pour provoquer le schisme et les détourner de leur fidélité à Rome. Espérons et agissons pour que les évêques ne délaissent pas ces brebis fidèles, ne les confondent pas avec ceux qui rejettent Vatican II et sachent leur témoigner accueil, respect et protéger aussi leur place légitime. L'article de la Nef montre bien la situation charnière de ces fidèles que les lefrèvistes voudraient et pourraient récupérer si leur place légitime leur était contestée. L'urgence maintenant est de valoriser, protéger, informer ces fidèles qu'ils sont bienvenus et ne sont pas confondus avec les tendances schismatiques. Et dans l'autre sens, on lira avec intérêt les effets du travail de sape opéré sur ces fidèles dans le témoignage du père Erwan de Kermanguy. Non confundar, d'un côté, mais sans naïveté. C'est tout le courage du pape François d'avoir percé l'abcès.
AC
AC