Tous consacrés par le Baptême, nous ne sommes pas tous des Consacrés au sens de la Vie Consacrée!
Le phénomène peut s'apparenter à une guerre de vocabulaire : relent de conceptions désuètes, il s'agit de parfois de s'octroyer, on ne sait plus bien pourquoi, un terme qui plait et dont la portée semble enviable...en arrière fond, l'idée toujours fausse d'une vocation qui serait supérieure aux autres vocations et résiderait dans des titres....
Au fond, quelle est la réalité positive qui fait que tout le monde réclame d'être consacré ( officiellement, officieusement : famille consacrée, famille spirituelle de vie consacrée, consécrations multiples, quotidiennes ou définitives, individuelles ou collectives....)
Peut-être, la réalité positive perdue de vue et clairement rappelée par Vatican II dans Lumen Gentium est-elle tout simplement la consécration du baptême, le sacerdoce commun des fidèles du Christ.
Tous consacrés par le Baptême, les fidèles du Christ sont égaux en dignité comme le rappelle le code de droit canon. Can. 204 - § 1. Les fidèles du Christ sont ceux qui, en tant qu'incorporés au Christ par le baptême, sont constitués en peuple de Dieu et qui, pour cette raison, faits participants à leur manière à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ, sont appelés à exercer, chacun selon sa condition propre, la mission que Dieu a confiée à l'Église pour qu'elle l'accomplisse dans le monde.
On peut donc parler au positif de consécration baptismale. Les autres consécrations n'en sont que le développement, par exemple le renouvellement des promesses du baptême sous sa forme montfortaine ( consécration à Jésus par Marie), les consécrations des familles au Sacré-Coeur, etc.
Au fond, quelle est la réalité positive qui fait que tout le monde réclame d'être consacré ( officiellement, officieusement : famille consacrée, famille spirituelle de vie consacrée, consécrations multiples, quotidiennes ou définitives, individuelles ou collectives....)
Peut-être, la réalité positive perdue de vue et clairement rappelée par Vatican II dans Lumen Gentium est-elle tout simplement la consécration du baptême, le sacerdoce commun des fidèles du Christ.
Tous consacrés par le Baptême, les fidèles du Christ sont égaux en dignité comme le rappelle le code de droit canon. Can. 204 - § 1. Les fidèles du Christ sont ceux qui, en tant qu'incorporés au Christ par le baptême, sont constitués en peuple de Dieu et qui, pour cette raison, faits participants à leur manière à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ, sont appelés à exercer, chacun selon sa condition propre, la mission que Dieu a confiée à l'Église pour qu'elle l'accomplisse dans le monde.
On peut donc parler au positif de consécration baptismale. Les autres consécrations n'en sont que le développement, par exemple le renouvellement des promesses du baptême sous sa forme montfortaine ( consécration à Jésus par Marie), les consécrations des familles au Sacré-Coeur, etc.
Les Consacrés dans le Célibat pour le Royaume
La guerre de vocabulaire et de définition intervient quand on parle de la vie consacrée, car le vocabulaire n'est pas précis. En général, on entend sous ce terme....vie religieuse.
Et les Instituts Séculiers, ou les ermites séculiers, ou encore l'Ordre des Vierges Consacrées, qui appartiennent à la vie Consacrée mais pas sous sa forme religieuse, commencent à réagir. Comment se reconnaître dans un vocabulaire qui soit bien compris?
Il existe une expression commune à ceux que l'on appellent les Consacrés : ils s'agit du Célibat pour le Royaume, l'expression même employée par le Christ ( Matthieu 19, 12) : " Il y a ceux qui ne se marient pas en vue du Royaume des Cieux".
Les Célibataires pour le Royaume vivent une consécration définitive de leur célibat en vue du Royaume. Ce que ne vivent bien sûr pas les personnes mariées. Plutôt que de se battre sur le terme " consacrés", revenons à l'expression du Christ. " Ceux qui ne se marient pas en vue du Royaume", les célibataires pour le Royaume se trouvent partout dans l'Eglise, car l'Esprit souffle où Il veut, mais c'est l'Eglise qui confirme les charismes : Célibat sacerdotal, célibat religieux, célibat séculier, ( le célibat religieux et le célibat séculier " ratifié" par l'Eglise pouvant être appelés Célibat consacré), célibat apostolique ( en vue de l'apostolat, sans entrer dans une forme de vie consacrée canonique religieuse ou séculière).
En ce sens, ceux qui n'entrent pas dans une forme de Célibat pour le Royaume, forme de vie stable et ratifiée par l'Eglise, ne peuvent se dire " Consacrés" au sens du Célibat pour le Royaume.
Ils n'en sont pas moins saints, car ne l'oublions pas, dans l'Eglise, l'appellation Vie Consacrée est un terme générique utile pour organiser, clarifier, mais la Vie Consacrée n'est pas une caste de Parfaits dans laquelle il faudrait chercher à entrer à tout prix pour obtenir un label ecclésial, une certitude d'avoir la carte du parti ou d'être dans le bon club de sanctification supérieure ! C'est même l'inverse : les charismes vérifiés canoniquement engagent à plus d'humilité et institutionnalisent ce qui dans le charisme évite justement l'esprit de caste supérieure...
Et les Instituts Séculiers, ou les ermites séculiers, ou encore l'Ordre des Vierges Consacrées, qui appartiennent à la vie Consacrée mais pas sous sa forme religieuse, commencent à réagir. Comment se reconnaître dans un vocabulaire qui soit bien compris?
Il existe une expression commune à ceux que l'on appellent les Consacrés : ils s'agit du Célibat pour le Royaume, l'expression même employée par le Christ ( Matthieu 19, 12) : " Il y a ceux qui ne se marient pas en vue du Royaume des Cieux".
Les Célibataires pour le Royaume vivent une consécration définitive de leur célibat en vue du Royaume. Ce que ne vivent bien sûr pas les personnes mariées. Plutôt que de se battre sur le terme " consacrés", revenons à l'expression du Christ. " Ceux qui ne se marient pas en vue du Royaume", les célibataires pour le Royaume se trouvent partout dans l'Eglise, car l'Esprit souffle où Il veut, mais c'est l'Eglise qui confirme les charismes : Célibat sacerdotal, célibat religieux, célibat séculier, ( le célibat religieux et le célibat séculier " ratifié" par l'Eglise pouvant être appelés Célibat consacré), célibat apostolique ( en vue de l'apostolat, sans entrer dans une forme de vie consacrée canonique religieuse ou séculière).
En ce sens, ceux qui n'entrent pas dans une forme de Célibat pour le Royaume, forme de vie stable et ratifiée par l'Eglise, ne peuvent se dire " Consacrés" au sens du Célibat pour le Royaume.
Ils n'en sont pas moins saints, car ne l'oublions pas, dans l'Eglise, l'appellation Vie Consacrée est un terme générique utile pour organiser, clarifier, mais la Vie Consacrée n'est pas une caste de Parfaits dans laquelle il faudrait chercher à entrer à tout prix pour obtenir un label ecclésial, une certitude d'avoir la carte du parti ou d'être dans le bon club de sanctification supérieure ! C'est même l'inverse : les charismes vérifiés canoniquement engagent à plus d'humilité et institutionnalisent ce qui dans le charisme évite justement l'esprit de caste supérieure...
Avons-nous besoin d'appeler tout le monde...consacré?
L'unique titre commun à tous dans l'Eglise, dont nous avons un besoin absolu, est celui de baptisé, qui nous fait entrer dans la filiation divine et le sacerdoce commun. Tous les Fidèles du Christ partagent cette consécration baptismale fondamentale.
Peut-être ensuite est-il judicieux de ne pas se battre sur des termes mais de bien voir les conséquences d'une " uniformisation" des vocations : une paroisse, une communauté, une association, peuvent s'appeler " famille de vie consacrée", cela ne veut-il pas dire famille de vie baptismale ?
En conséquence, les distinctions d'état de vie, et les termes propres restent indispensables pour ne pas tout mélanger sur le plan pratique, ni tout niveler. Seule l'Eglise peut déterminer canoniquement de nouvelles formes de vie consacrée ( canon 605), et ces formes ne peuvent inclure les gens mariés.
A chacun sa sanctification : si les gens mariés cherchent à se sanctifier selon les modalités propres au célibat pour le Royaume, on ira vite vers des conflits, des séparations et des plaintes dans les officialités diocésaines, ce qui est déjà le cas.
Peut-être ensuite est-il judicieux de ne pas se battre sur des termes mais de bien voir les conséquences d'une " uniformisation" des vocations : une paroisse, une communauté, une association, peuvent s'appeler " famille de vie consacrée", cela ne veut-il pas dire famille de vie baptismale ?
En conséquence, les distinctions d'état de vie, et les termes propres restent indispensables pour ne pas tout mélanger sur le plan pratique, ni tout niveler. Seule l'Eglise peut déterminer canoniquement de nouvelles formes de vie consacrée ( canon 605), et ces formes ne peuvent inclure les gens mariés.
A chacun sa sanctification : si les gens mariés cherchent à se sanctifier selon les modalités propres au célibat pour le Royaume, on ira vite vers des conflits, des séparations et des plaintes dans les officialités diocésaines, ce qui est déjà le cas.
Pour s'y retrouver : les Ordonnés, les Ordonnés séculiers, et les Ordonnés religieux
A : les Ordonnés
1) Ordonnés séculiers ( sans séparation du monde)
2) Ordonnés religieux ( separatio mundi)
B : les Non -ordonnés.
Posons d'abord la bi-partition hiérarchique de l'Eglise , les ministres ordonnés ( les clercs), et tous les autres baptisés. Par le sacrement de l'Ordination, les prêtres ne sortent pas de la catégorie commune de fidèles baptisés du Christ mais entrent dans un service particulier, celui de la hiérarchie. Les prêtres séculiers continuent de faire usage de la sécularité ( par exemple, ils exercent leur droit de propriété, droit auquel ont renoncé les prêtres religieux qui ont fait voeu de pauvreté.)
C'est la relation avec le monde qui détermine si les prêtres sont séculiers ou non. Dès qu'il y a les trois voeux religieux, il y a separatio mundi. Les prêtres religieux sont donc alors aussi des consacrés religieux. les prêtres séculiers ne sont pas des religieux.
Le critère est celui de la relation avec le monde : pas de separatio mundi par les trois voeux spécifiques aux religieux = prêtres séculiers.
Question/réponse : les prêtres sont-ils des consacrés en vertu de leur sacerdoce?
En termes canoniques, non s'ils sont séculiers, oui s'ils sont religieux en plus d'être prêtres. Le sacerdoce ne fait pas entrer dans la vie consacrée mais dans la vie sacerdotale! Les prêtres peuvent cumuler vie sacerdotale et vie religieuse. Voilà que nos schémas, s'ils sont trop étroits, commencent à s'élargirent....
1) Ordonnés séculiers ( sans séparation du monde)
2) Ordonnés religieux ( separatio mundi)
B : les Non -ordonnés.
Posons d'abord la bi-partition hiérarchique de l'Eglise , les ministres ordonnés ( les clercs), et tous les autres baptisés. Par le sacrement de l'Ordination, les prêtres ne sortent pas de la catégorie commune de fidèles baptisés du Christ mais entrent dans un service particulier, celui de la hiérarchie. Les prêtres séculiers continuent de faire usage de la sécularité ( par exemple, ils exercent leur droit de propriété, droit auquel ont renoncé les prêtres religieux qui ont fait voeu de pauvreté.)
C'est la relation avec le monde qui détermine si les prêtres sont séculiers ou non. Dès qu'il y a les trois voeux religieux, il y a separatio mundi. Les prêtres religieux sont donc alors aussi des consacrés religieux. les prêtres séculiers ne sont pas des religieux.
Le critère est celui de la relation avec le monde : pas de separatio mundi par les trois voeux spécifiques aux religieux = prêtres séculiers.
Question/réponse : les prêtres sont-ils des consacrés en vertu de leur sacerdoce?
En termes canoniques, non s'ils sont séculiers, oui s'ils sont religieux en plus d'être prêtres. Le sacerdoce ne fait pas entrer dans la vie consacrée mais dans la vie sacerdotale! Les prêtres peuvent cumuler vie sacerdotale et vie religieuse. Voilà que nos schémas, s'ils sont trop étroits, commencent à s'élargirent....
Les Non-Ordonnés ou Laïcs sont-ils tous des consacrés?
On peut essayer d'approcher le problème suivant par la notion d'exercice ou de non exercice de la sécularité.
A : les Laïcs qui exercent la sécularité
B : les Laïcs qui renoncent à l'exercice de la sécularité
Ceux qui exercent la sécularité sont appelés à sanctifier les réalités temporelles :
1) Tous les laïcs que nous avons pu être avant un appel spécifique " en plus". Les laïcs courants, lambda, basiques, ordinaires. Enfants, célibataires ou mariés, ce sont les Baptisés Fidèles du Christ.
2) Les laïcs qui choisissent le célibat pour le Royaume sans quitter la vie ordinaire. Leur célibat est de type privé et individuel, et garde sa forme séculière. Certains saints, comme saint Joseph Moscati, qui avait choisi le Célibat en vue du Royaume et dans sa vocation de médecin, Pauline Jaricot de Lyon, etc. Il faut ajouter les célibataires apostoliques des prélatures personnelles qui restent totalement séculiers.
3) Les laïcs des Instituts séculiers : ils choisissent un célibat pour le Royaume définitif, sanctionné par l'Eglise sous la forme du lien sacré spécifique aux instituts séculiers. Ce lien sacré peut porter le nom de voeux, d'engagement, de promesse, mais il n'est pas de même nature que les voeux religieux car il ne provoque pas de separatio mundi : les membres des instituts séculiers continuent d'exercer leur sécularité, mais sous la forme de l'Institut séculier auquel ils appartiennent.
4) L'Ordre des Vierges : celles qui reçoivent la consécration des Vierges sans quitter le monde et restent donc en pleine sécularité appartiennent à la Vie Consacrée par le lien sacré propre aux Vierges consacrées ( le Propositum). Elles sont donc des laïcs. Les Vierges consacrées religieuses qui reçoivent la Consécration des Vierges cumulent les voeux et la consécration des Vierges. Le Propositum ne comporte donc rien en soi qui sépare du monde, alors que les voeux religieux opèrent la separatio mundi.
5) Certaines sociétés de Vie apostolique, dont le type de lien sacré ne comporte pas la separatio mundi.
A voir la variété des possibilités, on comprend que le pape François précise qu'il ne peut faire le catalogue de tout ce qui existe sans risquer d'oublier des charismes particuliers!
Et les Religieux? Ils sont des Laïcs qui ont renoncé à la sécularité ( separatio mundi). Si on veut les garder dans la catégorie des Laïcs, comme le suggère le canon 207, il faut souligner leur non-sécularité, qui fait le propre de leur appel à la sainteté et rappelle à tous les autres baptisés de vivre aussi pauvreté, chasteté et obéissance selon l'état de chacun. Ce petit passage de la lettre du pape François pour l'année de la vie consacrée rappelle à la fois le rôle des consacrés religieux à égalité " avec toutes les autres personnes consacrées" que nous venons d'évoquer, le Pape rappelle par là que les Religieux ne sont pas le tout de la vie consacrée mais qu'ils sont à égalité avec la vie consacrée séculière dont fait partie l'Ordo Virginum pour ne citer qu'un exemple ici parmi d'autres.
3. Les religieux et religieuses, à égalité avec toutes les autres personnes consacrées, sont appelés à être « experts en communion ». J’attends par conséquent que la « spiritualité de la communion », indiquée par saint Jean-Paul II, devienne réalité, et que vous soyez en première ligne pour recueillir le « grand défi qui se trouve devant nous » en ce nouveau millénaire : « faire de l’Église la maison et l’école de la communion »
Les Religieux sont un phare pour montrer la route, ils brillent d'un éclat tout particulier destiner à guider l'ensemble des baptisés dans ce domaine propre des Conseils évangéliques. N'oublions jamais que chaque vocation doit se penser en fonction et au service de l'ensemble. Les consacrés séculiers aussi ont leur mission propre positive et essentielle dans leur domaine propre qui est de sanctifier les réalités temporelles tout en mettant l'accent sur l'eschatologie et la sponsalité de l'Eglise.
Can. 207 - § 1. Par institution divine, il y a dans l'Église, parmi les fidèles, les ministres sacrés qui en droit sont aussi appelés clercs, et les autres qui sont aussi appelés laïcs.
§ 2. Il existe des fidèles appartenant à l'une et l'autre catégorie qui sont consacrés à Dieu à leur manière particulière par la profession des conseils évangéliques au moyen de voeux ou d'autres liens sacrés reconnus et approuvés par l'Église et qui concourent à la mission salvatrice de l'Église; leur état, même s'il ne concerne pas la structure hiérarchique de l'Église, appartient cependant à sa vie et à sa sainteté.
A : les Laïcs qui exercent la sécularité
B : les Laïcs qui renoncent à l'exercice de la sécularité
Ceux qui exercent la sécularité sont appelés à sanctifier les réalités temporelles :
1) Tous les laïcs que nous avons pu être avant un appel spécifique " en plus". Les laïcs courants, lambda, basiques, ordinaires. Enfants, célibataires ou mariés, ce sont les Baptisés Fidèles du Christ.
2) Les laïcs qui choisissent le célibat pour le Royaume sans quitter la vie ordinaire. Leur célibat est de type privé et individuel, et garde sa forme séculière. Certains saints, comme saint Joseph Moscati, qui avait choisi le Célibat en vue du Royaume et dans sa vocation de médecin, Pauline Jaricot de Lyon, etc. Il faut ajouter les célibataires apostoliques des prélatures personnelles qui restent totalement séculiers.
3) Les laïcs des Instituts séculiers : ils choisissent un célibat pour le Royaume définitif, sanctionné par l'Eglise sous la forme du lien sacré spécifique aux instituts séculiers. Ce lien sacré peut porter le nom de voeux, d'engagement, de promesse, mais il n'est pas de même nature que les voeux religieux car il ne provoque pas de separatio mundi : les membres des instituts séculiers continuent d'exercer leur sécularité, mais sous la forme de l'Institut séculier auquel ils appartiennent.
4) L'Ordre des Vierges : celles qui reçoivent la consécration des Vierges sans quitter le monde et restent donc en pleine sécularité appartiennent à la Vie Consacrée par le lien sacré propre aux Vierges consacrées ( le Propositum). Elles sont donc des laïcs. Les Vierges consacrées religieuses qui reçoivent la Consécration des Vierges cumulent les voeux et la consécration des Vierges. Le Propositum ne comporte donc rien en soi qui sépare du monde, alors que les voeux religieux opèrent la separatio mundi.
5) Certaines sociétés de Vie apostolique, dont le type de lien sacré ne comporte pas la separatio mundi.
A voir la variété des possibilités, on comprend que le pape François précise qu'il ne peut faire le catalogue de tout ce qui existe sans risquer d'oublier des charismes particuliers!
Et les Religieux? Ils sont des Laïcs qui ont renoncé à la sécularité ( separatio mundi). Si on veut les garder dans la catégorie des Laïcs, comme le suggère le canon 207, il faut souligner leur non-sécularité, qui fait le propre de leur appel à la sainteté et rappelle à tous les autres baptisés de vivre aussi pauvreté, chasteté et obéissance selon l'état de chacun. Ce petit passage de la lettre du pape François pour l'année de la vie consacrée rappelle à la fois le rôle des consacrés religieux à égalité " avec toutes les autres personnes consacrées" que nous venons d'évoquer, le Pape rappelle par là que les Religieux ne sont pas le tout de la vie consacrée mais qu'ils sont à égalité avec la vie consacrée séculière dont fait partie l'Ordo Virginum pour ne citer qu'un exemple ici parmi d'autres.
3. Les religieux et religieuses, à égalité avec toutes les autres personnes consacrées, sont appelés à être « experts en communion ». J’attends par conséquent que la « spiritualité de la communion », indiquée par saint Jean-Paul II, devienne réalité, et que vous soyez en première ligne pour recueillir le « grand défi qui se trouve devant nous » en ce nouveau millénaire : « faire de l’Église la maison et l’école de la communion »
Les Religieux sont un phare pour montrer la route, ils brillent d'un éclat tout particulier destiner à guider l'ensemble des baptisés dans ce domaine propre des Conseils évangéliques. N'oublions jamais que chaque vocation doit se penser en fonction et au service de l'ensemble. Les consacrés séculiers aussi ont leur mission propre positive et essentielle dans leur domaine propre qui est de sanctifier les réalités temporelles tout en mettant l'accent sur l'eschatologie et la sponsalité de l'Eglise.
Can. 207 - § 1. Par institution divine, il y a dans l'Église, parmi les fidèles, les ministres sacrés qui en droit sont aussi appelés clercs, et les autres qui sont aussi appelés laïcs.
§ 2. Il existe des fidèles appartenant à l'une et l'autre catégorie qui sont consacrés à Dieu à leur manière particulière par la profession des conseils évangéliques au moyen de voeux ou d'autres liens sacrés reconnus et approuvés par l'Église et qui concourent à la mission salvatrice de l'Église; leur état, même s'il ne concerne pas la structure hiérarchique de l'Église, appartient cependant à sa vie et à sa sainteté.
Donc, nous ne sommes heureusement pas tous appelés à la même vocation, pas tous ordonnés, mariés, célibataires en vue du Royaume, etc
En conclusion, gardons à l'esprit de ne pas mettre tous le monde dans le même sac, ni non plus de catégoriser de façon trop absolu les distinctions et différences. Dans sa lettre sur la vie consacrée, le Pape François signale qu'il ne peut citer tout le monde car on ne peut mettre les charismes de l'Esprit en des catégories trop tranchées. La structure hiérarchique de la bi-partition Ordonnés, non-ordonnés est la plus élémentaire des distinction à connaître. C'est le premier paragraphe du canon 207 que nous venons de citer.
Puis, la forme charismatique donnée par l'Esprit Saint à l'Eglise dans sa structure historique ne peut que montrer la complexité organique de la vie et de la SAINTETE de l'Eglise, et c'est tant mieux! C'est le deuxième paragraphe du canon 207, qui rappelle l'appel universel à la sainteté. Les conseils évangéliques sont bien sûr pour tous ( les gens mariés aussi doivent être chastes, pauvres et obéissants, selon leur état!). Les voeux ( uniquement pour les Religieux) et les autres liens sacrés ( pour les autres formes de vie consacrées) font entrer dans la vie consacrée uniquement ceux qui choisissent le célibat pour le Royaume.
Ainsi, un exemple parmi d'autres, le Pape François ne cite pas dans sa lettre sur la vie consacrée l'Ordo Virginum, typiquement une des formes de Célibat pour le Royaume suscitée par l'Esprit dès les temps apostoliques et au cours des siècles et jamais facilement " catégorisée", et qui connaît aujourd'hui un renouveau magnifique semblable à celui des Sainte Cécile de Rome, Sainte Agnès, sainte Geneviève de Paris, sainte Céline de Meaux, etc....qui correspondent si bien à ce passage de la lettre du pape François par l'impossibilité de " cataloguer le charisme" ( " Pas deux vierges consacrées qui se ressemblent", dit le Vademecum de L'Ordo Virginum à propos de ce charisme de vie consacrée séculière individuelle) et qui s'occupent depuis des siècles des pauvres, appel toujours renouvelé aux Vierges Consacrées au cours des siècles:
L’imagination de l’Esprit a engendré des modes de vie et de faire si divers que nous ne pouvons pas facilement les cataloguer ni les inscrire dans des schémas préfabriqués. Il ne m’est donc pas possible de faire référence à chaque forme particulière de charisme. Personne, cependant, cette Année, ne devrait se soustraire à une vérification sérieuse concernant sa présence dans la vie de l’Église et sur la manière de répondre aux demandes nouvelles continuelles qui se lèvent autour de nous, au cri des pauvres. ( Pape François, Lettre aux Consacrés)
Puis, la forme charismatique donnée par l'Esprit Saint à l'Eglise dans sa structure historique ne peut que montrer la complexité organique de la vie et de la SAINTETE de l'Eglise, et c'est tant mieux! C'est le deuxième paragraphe du canon 207, qui rappelle l'appel universel à la sainteté. Les conseils évangéliques sont bien sûr pour tous ( les gens mariés aussi doivent être chastes, pauvres et obéissants, selon leur état!). Les voeux ( uniquement pour les Religieux) et les autres liens sacrés ( pour les autres formes de vie consacrées) font entrer dans la vie consacrée uniquement ceux qui choisissent le célibat pour le Royaume.
Ainsi, un exemple parmi d'autres, le Pape François ne cite pas dans sa lettre sur la vie consacrée l'Ordo Virginum, typiquement une des formes de Célibat pour le Royaume suscitée par l'Esprit dès les temps apostoliques et au cours des siècles et jamais facilement " catégorisée", et qui connaît aujourd'hui un renouveau magnifique semblable à celui des Sainte Cécile de Rome, Sainte Agnès, sainte Geneviève de Paris, sainte Céline de Meaux, etc....qui correspondent si bien à ce passage de la lettre du pape François par l'impossibilité de " cataloguer le charisme" ( " Pas deux vierges consacrées qui se ressemblent", dit le Vademecum de L'Ordo Virginum à propos de ce charisme de vie consacrée séculière individuelle) et qui s'occupent depuis des siècles des pauvres, appel toujours renouvelé aux Vierges Consacrées au cours des siècles:
L’imagination de l’Esprit a engendré des modes de vie et de faire si divers que nous ne pouvons pas facilement les cataloguer ni les inscrire dans des schémas préfabriqués. Il ne m’est donc pas possible de faire référence à chaque forme particulière de charisme. Personne, cependant, cette Année, ne devrait se soustraire à une vérification sérieuse concernant sa présence dans la vie de l’Église et sur la manière de répondre aux demandes nouvelles continuelles qui se lèvent autour de nous, au cri des pauvres. ( Pape François, Lettre aux Consacrés)