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Luc 11, 5 à 8
5 Jésus leur dit encore : « Supposons que l’un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : ’Mon ami, prête-moi trois pains : 6 un de mes amis arrive de voyage, et je n’ai rien à lui offrir.’ 7 Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : ’Ne viens pas me tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain’, 8 moi, je vous l’affirme : même s’il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
Le pape Benoît XVI a promulguée une année de la Foi qui débutera en octobre 2012. Préparons-nous cette année de la Foi par la prière et la réflexion dans nos coeurs, dans nos couples, dans nos familles et nos lieux de vie?
La foi, vertu théologale, est un don de Dieu.
La foi, vertu théologale, est un don de Dieu, dont l’Abrégé du Catéchisme de l’Église catholique (1) nous dit qu’il est accessible à ceux qui le demandent avec humilité. On ne transmet donc pas la foi, mais comme Dieu s’est révélé aux hommes pour que ceux-ci puissent le trouver, les catholiques peuvent et doivent transmettre cette Révélation. Le pape Paul VI nous l’a rappelé solennellement en 1975 par l’exhortation apostolique Evangelii Nuntiandi. ( C'est de Paul VI que le pape actuel a repris l'idée d'une année de la foi.) C’est donc pour les parents, légitimement soucieux du salut éternel de leurs enfants, une exigence dont ils perçoivent la difficulté dans un environnement au mieux indifférent et plus souvent hostile vis-à-vis de la religion catholique. Ils ont un sentiment d’impuissance qui ébranle chez beaucoup la vertu théologale d’espérance. Alors que leur dire pour les réconforter et les mobiliser ?
Considérer la fin : quel est le but de l'accompagnement?
dit : " Soyez saint, parce que moi, Je suis Saint."
Cet objectif est humainement impossible depuis la rupture originelle, qui a fragilisé notre nature, obscurci notre intelligence et affaibli notre volonté. Mais à Dieu, rien d'impossible, et la grâce de la Rédemption met à notre disposition l'enseignement de l'Eglise et les sacrements sanctificateurs.
Nous devons lutter en permanence contre le risque de voir notre vie morcelée : un temps pour la vie familiale, un temps pour la vie professionnelle, un temps pour la vie sociale, un temps pour la vie spirituelle, etc. Ce qui peut faire en nous l'unité et l'union de tous ces temps ne peut être que la vie spirituelle, puisque nous sommes faits à l'image de Dieu.
Le temps que nous passons à travailler ne sera bien vécu que si nous y mettons notre coeur, au sens biblique du terme, cette part intime de nous-mêmes où la vie trinitaire de l'Amour peut s'épanouir pour notre plus grande joie.
Comment le principe de subsidiarité clarifie-t-il l'organisation sociale? A partir d'un va-et-vient entre le bien commun et la répartition des pouvoirs vers le " bas", c'est-à-dire sur le terrain. Etudions un peu ces multiples relations.
Pour éviter la " société bloquée"!
Toute organisation sociale, et la société moderne plus que tout autre, du fait des relations multiples qu’elle engendre, relations de subordination, relation de citoyenneté, relations administration-usager, relations clients-fournisseurs, etc, met en jeu des pouvoirs et des contre-pouvoirs, ce qui est inévitable. Encore faut-il que le jeu de ces pouvoirs et contre-pouvoirs ne paralyse pas l’initiative et la créativité des personnes, ne mette pas fin à la vie de cellules sociales à taille humaine, au sein desquelles les relations ne sont pas régies par des règles anonymes mais au contraire restent respectueuses des personnes.
C’est la notion de subsidiarité qui va nous donner la direction qu’il faut prendre pour éviter soit " la société bloquée" soit par réaction la société anarchisante ou encore secouée en permanence par des psychodrames.
L'enjeu, éviter autant l'anarchie que la tyrannie collectiviste.
" Moi aussi, je suis inquiet pour ma sainteté ", plaisantait Jean-Paul II
Y a-t-il une vocation universelle dont il faut parler aux enfants ? Voilà bien une question qui peut paraître absurde à des adultes réalistes, qui sont témoins de la diversité prodigieuse des personnes. Or c’est précisément cette diversité étonnante, que l’on retrouve dans la grande famille des saints du calendrier. L’Écriture sainte nous communique l’injonction du Seigneur: « Soyez saints, parce que, Moi, Dieu, Je suis saint. » La tradition a toujours commenté et repris cet impératif, que Jean-Paul II, le jour de son élection, a exprimé en ces termes : « N’ayez pas peur d’être des saints… ». Comme l’a dit le Christ à ses apôtres : « Certes, à l’homme c’est impossible, mais à Dieu rien d’impossible. » Le même Jean-Paul II, lors de ses problèmes de santé divers, s'entendit dire par un medecin : " très saint Père, nous sommes inquiets pour votre Sainteté". Il répondit finement : " Moi aussi, je suis inquiet pour ma sainteté !" Sous le mode humoristique ressort le but fondamental de la vie chrétienne. Un projet de vie ne peut se bâtir qu'à partir de cet appel à la sainteté, reprit par le Concile Vatican II et par les messages des papes, notamment dans les messages pour les Journées Mondiales de prière pour les Vocations et pour les JMJ.
A portée de tous : l'appel universel à la sainteté.
Mettre le travail à sa juste place.
Expérience personnelle en usine.
Cela se passait il y a plus de 35 ans. J'arrivais au siège social de mon entreprise, comme second du directeur d'une division de cette grande firme de produits chimiques. Inutile de dire que cela me changeait beaucoup de la vie d'usine !
A vrai dire, ni le dépaysement ni le changement de fonction n'étaient vraiment déstabilisant. Ce qui me frappait le plus, c'était le changement des mentalités. Notamment la curieuse habitude chez beaucoup de passer beaucoup de temps de présence au bureau, particulièrement au-delà de 18h.
En usine, ce n'était pas le snobisme du temps passé qui nous guidait, mais les nécessités réelles de la production. Prévenir les pannes et les accidents, remettre en route rapidement après un arrêt, améliorer la qualité des produits, soigner la productivité pour faire baisser les prix, tout cela nous laissait des périodes de récupération en alternance avec d'autres de "bourre" intense. On pouvait aussi bien se retrouver au tennis à 17h15 que passer une soirée et une nuit de galère.
Une goutte qui fait déborder le vase.
Pour une autonomie bien comprise de chaque cellule sociale, et un Etat garant de la qualité, et non plus gérant.
Le rôle de l’Etat
l’Etat, qui est en charge de la vie politique, ne peut en aucun cas légiférer contre la loi naturelle. Cette morale naturelle, le respect de la vie, par exemple, la sauvegarde de la famille faite pour donner la vie et éduquer l’enfant afin de l’amener à la maturité de son autonomie de personne, doit s’imposer à lui. il fauterait également gravement en ne donnant pas à la sphère économique à la fois un cadre législatif qui protège les plus faibles et une légitime autonomie. Ce n’est pas à l’Etat de fabriquer des voitures ou de l’électricité. Cependant, la faiblesse de l’Etat dans son rôle régalien favorise une économie mafieuse ou une économie qui lamine les hommes, particulièrement les plus démunis.
" Que chacun dans l’entreprise travaille comme s’il était à son compte"
Autonomie et droits fondamentaux de la personne humaine
Le principe de subsidiarité vise à donner la plus grande autonomie tant aux personnes qu’aux groupements de personnes, c’est-à-dire la libre utilisation de pouvoirs les plus étendus possibles mais en précisant bien que toute autonomie est donnée dans un cadre dont les limites sont d’un côté le respect des droits fondamentaux de la personne humaine, et d’un autre côté, touchant aux contingences plus qu’à l’essentiel, les conditions qui permettent à l’oeuvre commune de se réaliser dans un contexte donné, dans le cadre du bien commun. ( ce qui permet en même temps à la personne de s’épanouir).