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Comment être sûr d'avoir fait le bon choix?
Le " profil idéal"…un candidat introuvable !
Quand on parle de l’amour, du couple, du mariage, ce sont pratiquement toujours les jeunes filles qui me posent cette question. Cela n’est pas surprenant, quand on sait le besoin de sécurité affective de la femme et la place que les sentiments tiennent chez elle dans sa relation de couple.
Mon premier soin est donc de leur expliquer la différence qu’il y a entre le bon choix et…bon choix. Si la solidité d’un couple était lié au fait que l’on a réussi à identifier le « profil idéal » d’un éventuel conjoint et ensuite, muni de ce portrait robot, que l’on a déniché un spécimen disponible, le combat serait perdu d’avance. En effet, le profil ne pourrait être établi que sur les bases de données liées aux divers conditionnements des candidats recherchés, milieu social, instruction, goûts, moyens économiques, caractère, que sais-je ? Ce qui ne préjugerait en rien de l’usage que l’impétrant ferait toute sa vie de son libre arbitre. En outre, il y aurait probablement, sur quelques milliards d’individus, quelques dizaines de prétendants, conformes au portrait robot, mais disséminés sur la planète et réalistement inaccessibles.
Qu’est-ce qui fait un couple solide ?
Hiboux, choux, genoux, poux...jaloux ! Comment lutter contre la jalousie? (2) Quand nos enfants sont jaloux comme des poux ?
Grâce et nature : dialoguer dans le registre de la raison et non de l’affectif
Dans le dernier billet, cf Comment lutter contre la jalousie ? 1) nous avons vu que l’esprit du mal vient appuyer sur cette blessure de l’âme sensible qu’est la jalousie : l’un des héritages possibles du péché originel. La grâce divine ne fait jamais l’économie de la nature et il est donc nécessaire de traiter au mieux, dans l’ordre naturel, le cas des jaloux. Il faut, en conséquence, s’adresser à l’intelligence de l’enfant pour mobiliser celui-ci pour le combat intérieur qu’il lui faudra mener. cf Eduquer en tenant compte des conditionnements et des caractères.
Comment lutter contre la jalousie? (1) Quand nos enfants sont jaloux comme des poux...
Un sentiment empoisonné
La jalousie est peut-être, depuis le péché originel, la blessure la plus fréquente, qui puisse infecter notre âme sensible. Ce n’est pas pour rien que la Bible nous révèle que Caïn l’a ressentie vis-à-vis d’Abel et qu’elle l’a incité au meurtre. Bien sûr, cela ne veut pas dire que tout jaloux a des chances de devenir un meurtrier, mais il reste que la jalousie est un sentiment empoisonné, qui fait énormément souffrir l’intéressé et bien souvent son entourage.
Comment lutter contre la colère?
Le ressenti est en soi moralement neutre.
L’évangéliste Marc est le seul des trois évangélistes synoptiques à noter que Jésus a promené sur les pharisiens un regard de colère, dans une synagogue, un jour de sabbat où il a guéri un homme à la main desséchée. Cette observation a dû être transmise par Pierre, l’inspirateur de Marc. Elle nous confirme que le Christ a ressenti profondément l’indignation suscitée en lui par la mauvaise foi et l’hypocrisie des pharisiens. Tout ceci pour dire qu’il faut bien distinguer la colère – passion de notre âme sensible - comme dit St Thomas, du péché capital de colère que ne saurait commettre le Fils de Dieu. Le ressenti est en soi moralement neutre, ni bon, ni mauvais. C’est ce que nous faisons de ce ressenti qui peut nous conduire au péché de colère, en pensée, en parole, par action et par omission.
Alcool, Cannabis, jeux vidéo Internet, pornographie, drogue, cigarette, peut-on préserver nos enfants de ces conduites « addictives » et destructrices afin de ne pas avoir des adolescents " addicts", comme ils disent eux-mêmes ?
Une contagion
Soyons réalistes, les sociologues nous alertent depuis quelques temps sur l’installation dans notre société de ces conduites chez les adolescents et chez les jeunes, alors même que l’alcoolisme par exemple, avait semblé être en régression il y a vingt cinq ans. De fait, la « génération JMJ », comme on la nomme souvent, semble avoir été moins touchée mais est-ce si surprenant ? Cette génération n’est pas celle des soixanthuitards, elle lui est postérieure, et elle n’est pas non plus celle des enfants des soixanthuitards ! Il semble donc que l’éducation donnée par les parents, sans être déterminante en raison du libre arbitre des enfants, conditionne quand même l’attitude de ces derniers face à la contagion de ces conduites « addictives ».
Questionnons-nous sur ce qui favorise l’entrée et le maintien dans ces liens terriblement destructeurs avec des « drogues » diverses, qui touchent les sens (la vue avec les vidéos, l’ouïe avec les baladeurs et autres producteurs de sons, le goût avec l’alcool et la nourriture) et le psychisme via le corps (Cannabis et drogues dites dures). On peut facilement détecter des phénomènes de mode, d’entraînement par le groupe et de piégeage qui guettent les jeunes adolescents, des attitudes de provocation, (pensons aussi au phénomène des excès de vitesse,) qui attirent des adolescents un peu plus âgés, et plus douloureusement des comportements de compensation face à des « blessures » de l’âme sensible que le jeune cherche inconsciemment à « gommer », à oublier. cf , sur l’âme sensible, les explications dans Je suis catholique, puis-je aller voir un psychanalyste ?
Guérison des comportements de compensation
Comment apprendre à un enfant de 7-8 ans à maîtriser ses émotions et canaliser son affectif ?
Etre père aujourd'hui, est-ce plus difficile qu'autrefois?
L'enfant et les charges familiales quotidiennes...Si on ne s'y prend pas assez tôt, aura-t-on un " Tanguy" dépendant de ses parents jusqu'à l'âge adulte comme dans le film homonyme ?
Comment éduquer les enfants qui manifestent de la peur?
Identifier les causes de la peur
La peur peut prendre des formes différentes et trouver ses racines dans des situations très diverses. Il est nécessaire d’observer et de questionner l’enfant pour identifier les causes de la peur qu’il manifeste. Il peut s’agir de la peur d’affronter une difficulté, que l’enfant n’a jamais eu l’occasion de rencontrer. En fait, c’est l’inconnu qui l’inquiète et il suffira de clarifier les possibilités de situation, qui risquent de se présenter et les manières de s’en accommoder pour que l’enfant soit rassuré.