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3) Le combat pour le droit à la Vie. Avec une majuscule. La base, c'est la liberté religieuse, sur laquelle on peut fonder la civilisation de la vie et de l'amour.
La liberté religieuse, source et synthèse des droits de l'homme.
Dans Centesimus Annus, le bienheureux Jean-Paul II note " qu'en un sens, la source et la synthèse des droits de l'homme, c'est la liberté religieuse, entendue comme le droit de vivre dans la vérité de sa foi et conformément à la dignité transcendante de sa personne". Ce langage peut ne pas être immédiatement accessible à un croyant peu formé ou à un agnostique. Le croyant peu formé ne verra pas l'enjeu fondamental de la liberté religieuse comme droit de l'homme, et le lien avec la dignité de la personne, mais l'histoire a toujours montré les abus contre la liberté religieuse comme point de départ des exactions les plus inhumaines. Seule le respect de la liberté religieuse peut mettre fin aux guerres de religion, y compris de la part de baptisés, aux guerres soit disant
" saintes", à l'utilisation de la religion pour les intérêts belliqueux des uns et des autres. Le respect de la liberté religieuse assure le respect de la personne humaine, de sa dignité, de sa liberté et le développement d'un oecuménisme où le meilleur de chaque religion est mis en commun.
Le respect de la vie.
Conscience et loi naturelle : convergence universelle.
Jean XXIII, Paul VI et Jean-Paul II ont donc salué positivement l'existence de la déclaration des Droits de l'Homme de 1948 qui a favorisé une prise de conscience. Comme l'a dit Jean-Paul II, cette déclaration " n'est pas seulement le fait des individus mais aussi des nations et des peuples. " Il est incontestable que cette prise de conscience collective a joué un rôle pour provoquer les manifestations de foule pacifiques, qui ont ébranlé puis renversé les régimes oppressifs. Rappelons-nous les foules ouvrières ôtant elles-mêmes toute légitimité à l'idéologie qui prétendait les représenter en Pologne, en constatant que les droits des travailleurs n'étaient plus respectés par le régime communiste. Or ces foules n'étaient pas composées uniquement de chrétiens, ne voulaient d'ailleurs pas, l'avenir l'a montré, être gouvernés par des chrétiens. Mais elles adoptaient des expressions et des principes de doctrine sociale de l'Eglise, comme l'a remarqué Jean-Paul II dans Centesimus Annus, parce qu'elles y retrouvaient ce que leur conscience et la loi naturelle leur suggéraient.
Et les devoirs de l'homme? en particulier celui de faire respecter les droits de l'homme ?
1) La rupture avec la loi naturelle?
Le lien avec la loi naturelle.
Dans la doctrine sociale de l'Eglise, il est très souvent fait mention de la loi naturelle, c'est-à-dire des règles du jeu qui permettent à l'homme de bien conduire sa vie, s'il écoute sa conscience et s'il l'éclaire.
Cette loi naturelle, cette morale naturelle, a été inscrite par Dieu dans la conscience de l'homme mais le péché originel obscurcit la conscience. Il est donc juste que la conscience puisse être éclairée. En se révélant au Peuple Juif, puis en s'incarnant, Dieu a permis à l'humanité de retrouver ses marques, marques qui étaient restées incrites dans sa conscience.
4) Vers le développement solidaire de l'humanité.
Le pourquoi de la diffusion nécessaire de la propriété privée dans les couches les plus modestes de la société.
3) La propriété d'autrui mérite le respect. Le magistère et l'enseignement de l'Eglise nous l'explique en profondeur.
Pourquoi est-ce que " tu ne voleras pas" ?
Qu'est-ce que " voler" ?
Les causes profondes du vol.
L'insatisfaction
Les méfaits de l'argent-roi.
Et le respect de la propriété publique?
La création, propriété publique universelle : le livre de la nature est unique et indivisible.
"Si le droit à la vie et à la mort naturelle n’est pas respecté, si la conception, la gestation et la naissance de l’homme sont rendues artificielles, si des embryons humains sont sacrifiés pour la recherche, la conscience commune finit par perdre le concept d’écologie humaine et, avec lui, celui d’écologie environnementale. Exiger des nouvelles générations le respect du milieu naturel devient une contradiction, quand l’éducation et les lois ne les aident pas à se respecter elles-mêmes. Le livre de la nature est unique et indivisible, qu’il s’agisse de l’environnement comme de la vie, de la sexualité, du mariage, de la famille, des relations sociales, en un mot du développement humain intégral."
Ainsi, le livre de la nature étant unique et indivisible, les biens matériels, la planète et l'homme lui-même méritent le respect inscrit dans la création tout entière par le Créateur.
P. Y. Bonnet
2) La propriété privée.
Plus stimulante que la propriété collective...
1) La destination universelle des biens temporels, les bases de la doctrine sociale.
Quel est le but essentiel de l'organisation de la société humaine ?
Dieu a inscrit dans la conscience de l'homme cette loi naturelle qui permet à tout homme de bonne volonté d'adhérer aux principes définis par la Doctrine Sociale de l'Eglise, quand bien même la foi n'est pas présente. Le but essentiel de l'organisation de la société humaine, d'ordre religieux ( " relie à Dieu" ) reste de l'ordre de la foi, mais les moyens étant de l'ordre de la raison, ils peuvent être compris par tout homme qui suit la loi naturelle.
Quatrième partie de notre explication de l'encyclique.
Quant à la finance...
Quant à la finance, elle doit renouveler ses structures et ses modalités de fonctionnement pour redevenir un instrument au service de l’économie et de la création de richesses, ce qui exige une éthique rigoureuse et respectée. L’intention droite, la transparence et la recherche de bons résultats sont compatibles. Il faut mettre fin à l’usage abusif d’instruments sophistiqués, qui peuvent servir à tromper les épargnants. Les exemples ne manquent pas, par exemple dans le crédit coopératif, que des opérations utiles permettent une juste rétribution de l’épargne. Il est nécessaire d’empêcher les spéculations scandaleuses et frauduleuses et de protéger les sujets les plus vulnérables. Le micro crédit a montré que l’amour intelligent trouve des solutions, qui font appel à la responsabilité du préteur et de l’emprunteur, en conduisant ce dernier à l’autonomie.
Les consommateurs...
Troisième partie de notre explication de l'encyclique.
Chapitre V : La collaboration de la famille humaine
Les deux derniers chantiers proposés par le Pape (chapitre V et VI) concernent la collaboration de la famille humaine et la place à assigner à la technique.